Comme si le fait d’avoir déjà racheté Instagram, WhatsApp et Oculus Rift, en moins d’un an ne suffisait pas, Facebook se lance à présent dans l’offre de services bancaires en Irlande
Facebook, dont Twitter s’est récemment inspiré niveau design, n’affichait pas encore le service bancaire dans son panel d’attributions. C’est maintenant chose faite ! La filiale irlandaise du plus grand réseau social mondial Facebook, à reçu, début avril, l’autorisation par la banque centrale irlandaise, de la mise en place de certains services financiers sur la marché national.
C’est à dire ?
La démarche que propose Facebook est très simple pour l’internaute. Le service permettrait aux irlandais munis d’un compte Facebook, de pouvoir stocker de l’e-monnaie sur ses serveurs, de faire des transferts et même de réaliser des paiements sur Internet ou sur mobile à travers l’Europe.
Facebook diversifie ses sources de revenus
Facebook tire aujourd’hui la majeure partie de son chiffre d’affaire dans la publicité mise en place par la multinationale ainsi qu’au travers des jeux vidéos qui se développent à la vitesse de l’éclair sur sa plate-forme. De ce fait, le réseau social prélève un pourcentage des paiements effectuées par les adeptes de Candy Crush Saga par exemple, lorsque les joueurs achètent des vies supplémentaires ou bien lorsqu’ils paient pour débloquer les niveaux supérieurs. Le but de ce nouveau service bancaire est de prélever des commissions sur les transactions financières réalisées, à la manière de celles effectuées sur les jeux vidéos. Facebook envisage de devenir carrément LA plate-forme mobile à travers laquelle les internautes des pays émergents réaliseraient leurs transferts d’argent et leurs paiements mobiles, soit un trafic massif mais surtout très prometteur chez ces populations très demandeuses.
Le « hic » du service bancaire de Facebook
Eden Zoller, analyste financier chez Ovum confie : L’intérêt de Facebook pour le transfert d’argent fait sens. Il rajoute, néanmoins, que Facebook ne gagne actuellement la confiance que d’1% des consommateurs dans la gestion de leurs transferts d’argent et paiements bancaires. S’ajoute à cela la rude concurrence qui règne sur ce nouveau marché, à savoir, les opérateurs mobiles.
Ma. P.
Photo d’illustration DR
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