Dans la nuit du 10 au 11 février, le streamer Twitch français Bibix a été victime de "swatting". Aujourd'hui dans les médias sur cette intervention policière sur fond de mauvaise blague
Habitué à l’adrénaline que procurent les jeux vidéo, le streamer Bibix pourtant vécu la nuit la plus angoissante de sa vie. Mardi soir, la Brigade Anti-Criminalité a fait irruption chez lui dans l’optique de l’arrêter. Pourtant, ce gamer connu pour ses streams Twitch sur le jeu de zombie DayZ n’avait strictement rien à se reprocher. Il a simplement été victime de Swatting.
Un individu est parvenu à pirater son numéro de téléphone et a contacté la police en se faisant passer pour lui. Il aurait déclaré à la police avoir tué sa femme. Une équipe a immédiatement été dépêchée chez Bibix et l’a tenu en joue arme chargées avant de lui passer les menottes, à lui et sa copine présente sur les lieux. Le tout s’est déroulé en direct, pendant le streaming sur Twitch, devant des milliers de joueurs. Au micro de France Info, Bibix est revenu sur les événements, notamment la stupéfaction et l’indignation des policiers.
La police comprend vite que Bibix n’a rien d’un dangereux forcené
La première chose qu’ils ont dite, c’est : « on s’est trompés de maison, c’est pas possible quoi ». Ils auraient dû m’emmener en garde à vue mais, voyant que je suis blanc comme neige et que je n’ai rien à me reprocher, ils ont dit que ce n’était pas la peine et ils m’ont enlevé les menottes explique-t-il. Les policiers auraient vite compris qu’ils avaient à faire à un canular ou une erreur : Qui est-ce qui fait chier deux pauvres petits geeks comme ça le soir ? a déclaré l’un des officiers.
Une pratique punie par la loi
Si tout est rentré dans l’ordre par la suite, l’intervention de la BAC aura été une perte de temps pour tout le monde et un gros coup de frayeur. Bibix a porté plainte et une enquête est en cours afin de retrouver l’auteur de la mauvaise blague. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’attaque aurait été revendiquée par le site de canular web ViolVocal, détenu par l’activiste sioniste Ulcan alias Gregory Chelli.
En France la déclaration de fausses informations qui génère l’intervention inutile des secours est punie par la loi. Si le swatting dont a été victime Bibix est probablement une première en France, le phénomène inquiète les autorités américaines depuis plus d’un an déjà, et des coupables ont déjà été condamné à 5 ans de prison pour ces faits. Cette semaine, un streamer américain de Clash of Clans a subi la même attaque, alors qu’il se trouvait avec son petit frère de 10 ans chez lui ?
Source : Metronews
Tags : Twitch