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Black Ops 2: Activision attaqué en justice à cause d’un personnage de Call Of Duty

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La famille d'un ancien chef rebelle angolais, Jonas Savimbia, personnage présent dans Call Of Duty: Black Ops 2, a décidé d'attaquer Activision Blizzard en justice

Une bien étrange affaire vient de faire surface aujourd’hui… La famille de Jonas Savimbia, ancien chef rebelle angolais, a décidé de saisir la justice française et d’attaquer le groupe Activision Blizzard. La raison de telles poursuites? Call Of Duty: Black Ops 2 représenterait une « caricature »de l’ancien chef rebelle angolais. Selon une information révélée par l’avocate des plaignants, le jeu à succès porterait « atteinte à l’honneur ».

Call Of Duty: Black Ops 2 poursuivi pour diffamation

« Il s’agit là d’une première en France pour un jeu vidéo » expliquent les avocats des parties. Activision Blizzard, filiale française de l’éditeur du populaire Call Of Duty: Black Ops 2, est une entreprise basée à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine. La famille de Jonas Savimbia a saisi la justice française contre la représentation de l’ancien chef rebelle angolais dans Black Ops 2, jugée « caricaturale » par les plaignants. L’éditeur est poursuivi devant le tribunal de grande instance de Nanterre « pour diffamation et atteinte à l’honneur ».

Il faut savoir que, selon les informations de BFMTV, trois des enfants de la famille Savimbi réclament 1 million d’euros de dommages et intérêts ainsi que le retrait immédiat du jeu vidéo incriminé, à savoir Call Of Duty: Black Ops 2 (sorti en 2012).

Pour Activision, ce personnage est représenté « sous un jour plutôt favorable »

La représentation du père de famille et de chef rebelle déplaît fortement aux fils et aux autres plaignants. Selon Me Carole Enfert, le personnage de Black Ops 2 « apparaît comme un gros bêtasson qui veut tuer tout le monde »,« c’est une image outrancière qui ne correspond pas à sa personnalité de leader politique et de stratège ». L’éditeur, Activision Blizzard, réfute. De plus, la filiale française du géant américain estime avoir représenté le chef Savimbia pour ce qu’il a été. Cette personne est « un personnage de l’histoire angolaise, un chef de guérilla qui combat le MPLA », argumente Me Etienne Kowalski à BFMTV. Et d’ajouter « d’autant que le jeu le montre sous un jour ‘plutôt favorable’, en ‘gentil qui vient en aide au héros’ ».

Les juges civils examineront en détails l’affaire le 3 février prochain, selon le tribunal de grande instance de Nanterre.

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