Culture
Partager sur

Marion Séclin revient sur ses années étudiantes et c’est très drôle ! (ITW)

La comédienne Marion Séclin revient sur son parcours pour MCE TV. Elle nous raconte des anecdotes croustillantes sur sa vie étudiante !

Dans ce nouveau numéro de l’interview CV, la comédienne Marion Séclin revient sur son parcours et les moments forts de sa vie. L’actrice, qui vient de rejoindre la série Clem sur TF1, nous livre même de jolies anecdotes sur sa vie étudiante. MCE TV vous raconte tout de A à Z !

Date et lieu de naissance ?

Marion Séclin : Je suis née le 8 avril 1990 à Paris dans le 12ème arrondissement !

Diplômes ?

Marion Séclin : J’ai commencé mes années étudiantes avec une licence en médiation culturelle et puis j’ai quitté la fac pour faire une école d’art dramatique, donc j’ai l’équivalent d’une licence de théâtre. Je pense que je n’ai pas apprécié ma scolarité et ma vie étudiante. Je trouvais le système assez fermé, j’avais l’impression que ce n’était pas ma manière d’apprendre. Mais je me suis quand même inscrite comme étudiante à la fac parce que c’était la facilité. Quand je suis arrivée là-bas, j’ai eu un moment de panique. Mais de panique ! J’ai sorti ma petite trousse, j’ai sorti mon petit carnet d’étudiant. Je me suis dit : « Ah ! Le système scolaire ! » Et là ça m’a oppressée et je suis rentrée chez moi en pleurant en vélo.

Compétences ?

Marion Séclin : Je sais globalement faire un trèfle à 4 feuilles avec ma langue. Je sais écrire, je sais réaliser, je sais inventer des histoires, je sais raconter des histoires, je sais jouer des histoires, je sais faire la roue. Ce que je sais faire le mieux, je pense que c’est raconter des histoires. C’est passer des messages à travers des histoires que je raconte parce que je pense que rien n’est plus précieux que de pouvoir s’identifier à quelque chose qu’on entend. Le changement ne viendra que par le fait de donner un exemple du monde dans lequel je veux vivre.

Expériences marquantes de ta vie ?

Marion Séclin : J’allais aux entretiens d’embauche en me disant : « J’espère qu’ils vont me choisir, j’espère que je vais être à la hauteur ». Et donc je faisais tout pour me fondre dans le moule puis un jour, j’ai eu un déclic. En fait, un job, c’est à double tranchant, ça va dans les deux sens. Il faut que je leur plaise, mais il faut aussi qu’eux me plaisent. C’est ça qui fait que tu vas être heureux dans ton taf, c’est quand il y a vraiment une entente mutuelle.

Les expériences marquantes de ma vie en général, je dirais que ce sont les rencontres que j’ai pu faire. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui, avec vous, je dirais que c’est des rencontres. J’ai découvert des artistes, des femmes ou des hommes qui avaient une manière de vivre leur liberté de manière impressionnante. Et je n’ai pas d’expérience précise marquante dans mon enfance. La vie est une expérience marquante. Après oui, je me suis déjà fait larguer, oui j’ai déjà largué, oui j’ai déjà été malheureuse dans un taf, oui j’ai déjà été très heureuse dans un taf. Il n’y a pas d’expérience en particulier qui m’a fait me dire : « Ouah, ça, c’est une leçon de vie ».

Hobbies ? Passion ?

Marion Séclin : En fait, j’arrivais à trouver tout passionnant dans ce que je découvrais. Mes hobbies ? En fait, mon travail, c’est la chose que j’aime le plus sur Terre. C’est ce qui me divertit le plus, c’est ce qui me fait vibrer le plus. Donc en général, la frontière entre mes hobbies, ma vie privée et ma vie professionnelle est hyper poreuse. Je n’ai pas de hobbies décorrélés de mon métier. Même quand je regarde une série, je crois que je n’arrive plus à regarder une série ou un film sans prendre des notes mentales en mode : « Ah, ça, c’est très bien vu d’un point de vue scénaristique ».

Qualités ? Défauts ?

Marion Séclin : Je n’ai pas ma langue dans ma poche. Ça fait partie des qualités que je sais que j’ai et j’appelle ça une qualité. Même si parfois, ça m’a fait défaut. Je n’ai pas peur de grand-chose. Il n’y a pas grand-chose qui m’inquiète. Je suis très angoissée de plein de petits détails, mais j’ai envie de faire en fait, j’ai la niaque. Aussi, je peux tout apprendre, je suis toujours très curieuse de nouveaux trucs. Je suis heureuse de me dire à mon âge que je n’ai pas fini d’apprendre. Je n’ai pas fini d’évoluer, de changer. Savoir que j’ai encore une marge de progression énorme et que je n’ai pas l’impression de vieillir, ça me donne l’impression de continuer à grandir.

Quant à mes défauts, c’est que je parle beaucoup. J’ai toujours beaucoup de très belles théories et en pratique, c’est toujours un peu plus compliqué. Je change souvent d’avis, je me lasse vite. J’ai passé des années à essayer de faire bien pour avoir l’air sympa. Et en fait, ça m’a coûté de modifier mon attitude. Donc aujourd’hui, je me demande d’abord si les choses me font plaisir à moi avant de savoir si je vais faire plaisir à mon entourage.

Afficher +