Culture
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Job Backstage avec Soufiane Guerrab: son plus gros défi dans Lupin ? (ITW)

Soufiane Guerrab, qui joue le rôle de Youssef Guedira dans Lupin, revient sur son plus gros défi dans la série pour MCE TV !

Dans ce nouveau numéro de Job Backstage, l’acteur Soufiane Guerrab revient sur son rôle dans Lupin et sur le tournage de la série. Il avoue même avoir eu quelques craintes avant de jouer dans la célèbre production de Netflix. MCE TV vous raconte tout de A à Z !

En quoi consiste le travail de comédien ?

Soufiane Guerrab : C’est l’occasion pour moi de pouvoir m’imprégner des personnages, de rentrer dans la vie de personnes différentes les unes des autres. Ça me permet d’essayer de me mettre à la place de tous mes personnages et donc d’être au maximum ancré dans leurs vies.

As-tu une journée type ?

Soufiane Guerrab : Une journée type, c’est une journée avec un beau ciel bleu le matin et un beau coucher de soleil le soir. C’est génial.

Décris-nous ton parcours ?

Soufiane Guerrab : Je n’étais pas du tout prédestiné à faire ce métier de comédien. Je m’intéressais beaucoup aux métiers de l’art, mais je n’avais jamais encore pris l’initiative d’en faire quelque chose dans ma vie. Jusqu’au jour où j’ai approché un tournage de cinéma sur Paris. Il pleuvait un peu, donc je me suis mis sous un petit porche pour me mettre à l’abri. Et j’ai rencontré un monsieur qui deviendra, par la suite, mon agent. On regardait la scène au loin, et je ne sais pas, j’ai eu le culot de dire : « Franchement, la scène, je ne la trouve pas ouf. Le mec qui joue, je ne le trouve pas génial ». Le gars à côté se marre et il me dit :  « Ça parait facile comme ça, mais c’est un peu plus difficile quand on est au milieu de la scène ».

Il me demande si je ne serais pas intéressé de jouer, de devenir comédien. Je lui dis « oui ». Il me dit : « C’est super parce qu’il y a un casting qui recherche un profil comme le tien, si t’es partant pour faire un essai ». C’est comme ça que j’ai fait mon premier casting. J’ai atterri dans un monde que je ne connaissais pas du tout et la chance a fait que j’ai été pris au premier casting que j’ai passé. C’était un film en Belgique, le premier film de Léa Seydoux à l’époque, qui s’appelle « Mes Copines » je crois. C’était une super belle expérience et je me suis dit : « C’est génial ce métier, c’est fantastique ».

Si je veux devenir acteur un jour, comment m’orienter ?

Soufiane Guerrab : Être passionné à fond, ne jamais douter et être patient. C’est un métier dans lequel il ne faut pas avoir le mal de mer. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. Ça monte, ça descend. Il faut résister et normalement, quoi qu’il arrive, ça le fera. Je pense qu’il n’y a pas de parcours. Après, il y a beaucoup d’imprévus dans la vie. En tout cas, dans la mienne !

Le plus important est la détermination et la passion. Le plus dur, c’est de ne jamais lâcher et de continuer, même si on a l’impression des fois que ça rame, qu’on n’avance pas. Chaque jour que Dieu fait est un avancement quoi qu’il arrive, quand on ne lâche pas. Si j’ai un conseil, ce n’est pas forcément faire des écoles… C’est surtout à l’intérieur de soi, la confiance en soi, d’aller jusqu’au bout.

Quels ont été tes challenges lors du tournage de Lupin ?

Soufiane Guerrab : D’arriver sur un aussi gros projet. C’est d’assurer, de pouvoir satisfaire la confiance qu’on m’a donnée. C’est ça qui m’animait au départ. Avec un casting comme celui-là et des réalisateurs comme j’ai pu croiser sur ce projet, mon défi était donc de ne pas décevoir et aussi de me rapprocher au maximum de l’idée qu’on se faisait de mon personnage dans Lupin.

Comment gérer la médiatisation qui découle de ce métier ?

Soufiane Guerrab : Je vais me mettre plus ou moins dans l’ombre. Je ne suis pas du tout à la recherche de la médiatisation ou de la lumière à tout prix. Au contraire, c’est mon métier. Quand je rentre chez moi, je suis comme n’importe qui, je rentre du travail. Puis je retrouve ma vie personnelle. Non, non, je vais au travail, au tournage, comme au bureau.

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