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Captive State avec Ashton Sanders: 5 bonnes raisons d’aller le voir !

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Captive State raconte comment après 10 ans d'occupations les rebelles combattent dans la clandestinité l’envahisseur mais aussi les collabos.

Tout commence avec l’arrivée des extraterrestres le premier jour et comment le règne de la terreur s’installe. Ainsi nous basculons soudainement 10 ans après avec l’occupation établie des envahisseurs. Mais aussi et surtout comment certains humains collaborent.

Si à première vue on pourrait penser que tout va bien dans une société éradiquée de tous les maux (crimes, pauvreté, chômage…) ; on se rend compte tout de même que c’est ni plus ni moins un leurre. L’espèce humaine est contrainte à la souveraineté d’une espèce extraterrestre. Qui, non seulement nous envahissent, mais nous ponctionne toutes les ressources de notre planète. Une fois alors le contexte , on comprend rapidement que la population se divise en deux parties.  D’un côté les collabos et de l’autre les dissidents. C’est donc un film de guerre sur fond de sciences fictions. Comment alors contourner ceux qui voient en la domination des extraterrestres une forme de protectorat ? Et ainsi éradiquer nos envahisseurs pour récupérer notre planète coûte que coûte.

1. CAPTIVE STATE TE SCOTCH À TON FAUTEUIL

Captive State est réalisé par Rupert Wyatt qui signe « La Planète des Singes : Les Origines » et son succès que l’on connaît. Véritable tour de force il détourne alors les codes connues des films d’espionnage pour les recontextualiser au film de la science fiction. Si cela peut alors perturber les adeptes des blockbusters, il faudra ici se mettre au diapason d’un scénario ambitieux et pertinent. Bien plus fort  qu’une série d’explosions et de cascades en tout genre. Extrêmement malin, le film est par ailleurs esthétiquement beau ! Sublimé d’une musique rythmé et grisante. Elle nous tient en haleine jusqu’au climax.

2. PARCE QUE CAPTIVE STATE explose le « trouillomètre »

Rupert Wyatt réussi à installer une tension permanente dans le film tout en instaurant une intrigue qui monte en puissance. Le fait de transposer notre histoire de seconde guerre mondial et de l’extrapoler dans une situation futuriste science-fictionnel fait peur. Car quoi de pire qu’une invasion d’aliens sur fond de « Gestapo « ?! L’essence même de l’horreur. Quand l’ennemie est son semblable. C’est alors cette dimension de l’humain et de sa capacité à faire du mal qui peut-être mille fois plus forte. Enfin l’aspect « Big Brother » contribue à l’horrible condition d’étouffement et de privation des libertés. Mais aussi et surtout de déshumanisation.

3. un casting au service du film

On aime définitivement John Goodman, une fois de plus magistral dans son rôle d’inspecteur. Vera Farmiga est d’une sublime force tranquille. Ashton Sanders et Jonathan Majors forment quant à eux un très bon duo. Ils portent avec brio Captive State. Par ailleurs si les personnages du film sont nombreux et peux étoffés dans leurs traits de caractère ; ils sont alors au service d’un scénario bien plus pertinent. Tel les rouages d’un puzzle, ils nous rappellent à quel point la menace extra-terrestre est puissante et l’insurrection grandissante. Inépuisable tel un Phénix la résistance est debout !

4. Parce que c’est un film de SF qui intègre la dimension écologique

Si clairement dans un film de SF cela peut détonner  ; il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui l’écologie de notre planète est un sujet préoccupant. Alors, quand on place un message à dimension écologique dans un film de science fiction nous on dit chapeau ! En extrapolant nos problèmes politico-écologique à un scénario catastrophe de science fiction ; Captive State souligne que notre écosystème est et reste l’essence même de notre planète ! Alors, protégeons-la.

5. Parce que c’est le début d’une saga

Là c’est plus compliqué de vous en parler sans SPOILER donc on dira juste que la fin du film est Ouahou et que très clairement on attend la suite !

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire !

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