Culture
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Tinariwen: le sable du Sahara danse au Casino De Paris ! [REPORT]

Tinariwen: le sable du Sahara danse au Casino De Paris ! [REPORT]

Le 23 octobre était une date très attendue par les amateurs de blues puisque le célèbre groupe Tinariwen jouait au Casino De Paris !

Le mois d’octobre touche à sa fin, le temps est de plus en plus maussade dans la capitale. Pourtant, à peine entrés dans le Casino de Paris, nous sommes frappés par une incroyable vague de chaleur. La salle de concert est pleine à craquer, tous les billets ont été vendus en un temps record. Ici, chacun sait qu’il s’apprête à assister à l’un des meilleurs concerts de l’année, celui de Tinariwen. Les journalistes de MCE TV étaient aussi sur place. Ils racontent !

Pour son unique date dans la capitale, le groupe Tinariwen n’a rien laissé au hasard. Le concert débute à grands coups de percussions traditionnelles et l’ambiance atteint rapidement son apogée. Sans jamais redescendre ! A l’unisson, le public marque le rythme en tapant des mains. Les bonnes énergies sont alors perceptibles ; parmi la foule, autant qu’au sein du groupe qui ne dissimule pas son plaisir.

Fidèles à eux-mêmes, les membres du groupe restent simples. Après des années de tournées dans les plus belles salles du monde et des collaborations avec les plus grands, Tinariwen conserve donc sa sobriété. Les musiciens revêtent les vêtements traditionnels et un unique drap blanc orne la scène. Le public, pourtant nombreux, sait qu’il assiste à un moment privilégié et rare.

Le Casino De Paris n’oubliera pas Tinariwen de sitôt !

En fosse ou sur le balcon, même les plus réticents y vont de leur pas de danse. Impossible de résister à l’appel du blues touareg ! Aux grands moments de fêtes succèdent aussi des épisodes de calme. Le groupe quitte la scène, seul l’un des musiciens reste, guitare à la main. Il délivre alors un majestueux solo guitare voix qui, sans trop en faire, émeut la salle entière. Les youyous ne tardent pas à retentir et relancent la ferveur collective. Les percussions résonnent de nouveau et la transe reprend possession des corps. Merci Tinariwen.

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