Culture
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Nekfeu veut faire disparaître les morceaux inédits de ses débuts !

Nekfeu veut faire disparaître les morceaux inédits de ses débuts !

Alors que Nekfeu cartonne avec ses albums "Feu" et "Cyborg", une enquête révèle que le rappeur souhaite faire disparaître ses anciens morceaux !

Avant de dévoiler son premier album solo intitulé « Feu » (8 juin 2015), Nekfeu était en contrat avec un label indépendant. Aujourd’hui, le rappeur souhaite faire disparaître des morceaux appartenant à l’époque de Y&W. MCET TV vous donne tous les détails !

Nekfeu et Y&W !

Le 5 avril 2011, Nekfeu signe un contrat avec un label indépendant Y&W. Il s’agit d’un contrat de 2 ans qui comporte un street CD et un album studio de 15 titres minium. En échange, le rappeur reçoit une avance de 5 000 euros.

Un mois après le contrat, Y&W dépose la marque Nekfeu à l’INPI. Sept mois plus tard, il signe un contrat avec Because pour co-exploiter et distribuer le premier album studio du S-Crew. Il loue aussi un studio où le S-Crew enregistre, au printemps 2011, les maquettes de 31 chansons, dont 13 écrites par Nekfeu. Des chansons qui ne sortiront jamais.

Le S-Crew se fâche avec Y&W et les rappeurs résilient leurs contrats en janvier 2012. Un an plus tard, ils fondent leur label, Seine Zoo et signent une licence d’exploitation avec Universal Music. Leur premier album sort dans la foulée, « Seine Zoo ».

Bras de fer juridique entre Nekfeu et Y&W

Le rappeur engage un premier procès, avec succès, pour récupérer la marque Nekfeu. Ensuite, il attaque Y&W aux prud’hommes, réclamant 26 000 euros, en vain. Mais l’essentiel du conflit porte sur les morceaux enregistrés en 2011. En effet, ces titres ont pris beaucoup de valeur depuis le succès du rappeur.

En 2016, Y&W annonce qu’il va publier un album regroupant 13 chansons de Nekfeu datant de 2011. Il s’agissait d’un « Black album » distribué par Warner. Immédiatement, Nekfeu saisit la justice et demande d’appliquer son droit de divulgation. Etant interprète et auteur des morceaux, cette arme fatale judiciaire permet aux auteurs de s’opposer à la publication d’une oeuvre. Le tribunal interdit la parution de l’album, mais de manière provisoire.

Seulement, le rappeur a le droit d’utiliser cette arme fatale, mais ce faisant, il renie son contrat signé en 2011. Il devra donc mettre la main au portefeuille. Y&W n’a pas encore chiffré l’indemnisation réclamée, mais elle tutoierait le million d’euros.

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