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Monsieur Sofiane: «Je suis un artiste et pas un candidat de téléréalité !» (ITW)

Ancien candidat de la Star Academy et des Anges de la téléréalité, le chanteur Monsieur Sofiane revient pour MCE TV sur son parcours !

Ancien candidat de la Star Academy et des Anges de la téléréalité, le chanteur Monsieur Sofiane revient pour MCE TV sur son parcours. L’artiste de 40 ans, qui vient de sortir le single « Vers le top », évoque notamment le bac, la paternité et ses passions !

Nom, prénom, blaze ?

Monsieur Sofiane : Donc je m’appelle Sofiane Tadjine et mon nom d’artiste, c’est Monsieur Sofiane depuis pas très longtemps. Monsieur Sofiane, parce que je suis arrivé à un âge où, je suis encore jeune dans ma tête, mais je suis monsieur. Comme on dit, un homme qui devient papa devient monsieur. Voilà, maintenant, je suis papa et monsieur, ça passe bien. Et puis, franchement, Sofiane, Fianso, c’était déjà pris avec le rappeur. Il me fallait donc un nom d’artiste qui me différencie. Du coup, Monsieur Sofiane, ça collait bien avec le personnage.

Date et lieu de naissance ?

Monsieur Sofiane : Le 18 novembre 1993, à Paris. Non, ce n’est pas vrai, c’est en 1980. Je suis né en 80 hors taxes, on va dire.

Diplômes ?

Monsieur Sofiane : En fin de compte, j’ai eu mon bac. Je ne sais pas comment j’ai fait pour l’avoir. Mais je l’ai eu, et en plus, c’était l’année 1998. Ça ne me rajeunit pas ! C’est-à-dire que moi, tout ce que j’avais envie, c’était de sortir des examens pour aller voir la France gagner la Coupe du monde. Donc c’était une autre époque, mais voilà, je l’ai eu. C’est le principal. Après, j’ai fait deux années de STAPS pour devenir prof de sport. Je suis partie après de mon cursus et j’ai fait une année de philo. Ça m’a appris à structurer ma pensée, on va dire. À un petit peu m’évader aussi, c’était pas mal, c’était sympa. Mais j’ai surtout fait des études pour la bourse, on ne va pas se mentir.

Compétences ? Talents cachés ?

Monsieur Sofiane : Comme beaucoup de gens qui le sont aujourd’hui, par la force des choses, je pense que je m’adapte à toute situation. Je m’adapte, je comprends vite. Et je suis vif dans ma façon d’appréhender les choses. Je vais jusqu’au bout des choses. Ça veut dire que, quand je décide de faire les choses, je le fais bien. Un talent caché ? Peut-être que je fais bien à manger. Je ne sais pas. Bon après, il y en a plein qui le savent, je suis aussi le sosie officiel de l’âne dans «Shrek».

Expériences marquantes de ta vie ?

Monsieur Sofiane : Dans mon parcours, il y a plein de trucs. Il y a l’entrée au château de la Star Academy. La première rencontre avec Gregory Lemarchal. Il y a l’après-Star Ac’, où on a fait une tournée. Je n’avais jamais voyagé, on a fait le tour du monde. On a fait quatre soirs de suite à Bercy, c’était blindé. Et voilà, tu te mets à chanter, tu vois qu’il y a 15 000 personnes devant toi et tu te dis : « Ah ouais, quand même le chemin, il est pas mal. » Si je dois retenir un événement vraiment important dans ma vie, c’est le fait de devenir papa. Vraiment. Tu ouvres les yeux. Ça m’a fait prendre 10 ans dans la tête en fait. Mais en même temps, ça m’a permis de mûrir parce que j’avais déjà 10 ans de retard.

Hobbies ?

Monsieur Sofiane : J’aime énormément le sport. J’aime le foot. Franchement, comme n’importe quel gars, j’aurais kiffé être footballeur. Mais bon, le problème, c’est que j’ai les pieds carrés. Sinon, j’aime aussi le cinéma. J’aime bien apprendre et découvrir des choses. Et puis, il y a bien sûr la musique. C’est le plus important. Malgré mon parcours, malgré ce que plein de gens pourraient penser, ma passion première, c’est la musique. Je ne suis pas candidat de téléréalité. Je suis un artiste, un musicien, un chanteur qui a essayé de passer par ce truc parce que c’est un accélérateur de buzz. Malheureusement aujourd’hui, tu peux avoir le meilleur des talents et être un artiste accompli, si tu n’as pas une communauté, si tu n’as pas de la force sur les réseaux sociaux, et bien ça ne marche pas.

Qualités et défauts ?

Monsieur Sofiane : En qualité, je sais être persévérant. Je pense que je suis quelqu’un de vrai. Et je ne dirais pas naturel, car il y a des gens qui sont naturellement faux. J’ai réussi à garder, dans un milieu qui n’est pas forcément apte à ça, l’intelligence du cœur. Et je pense que c’est le plus important. Après les défauts, je suis bipolaire. À 10 heures, je peux être super bien. Et il suffit que j’ai un petit truc qui ne se passe pas bien et là, je vais être dans le down. Avec le recul, je pense que mon pire ennemi, c’est moi-même.

Un mot sur ton actualité ?

Monsieur Sofiane : Donc là, j’ai sorti un morceau qui s’appelle «Vers le top». J‘ai rencontré une très bonne équipe. Ils sont à Marseille. Ça s’appelle « L’Adjoint ». Ils ont travaillé avec SCH et aussi avec Fianso, c’est très actuel, c’est très urbain. Et ça me correspond tout à fait. Et puis, il y a aussi un autre morceau qui arrive. Bref, on va y aller quoi, c’est maintenant, en espérant que tout se passe bien pour la suite. En tout cas, on y croit et puis on fait les choses. Sans se prendre la tête et sans essayer de faire l’unanimité ou se poser trop de questions. On fait les choses. Maintenant les gens adhèrent ou n’adhèrent pas. Ce n’est pas ça qui me changera.

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