Culture
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Lacraps: « La place de Mani DeÏz est aussi importante que la mienne dans cet album » (Interview)

Lacraps interview

A l'occasion de la sortie de son album 42 Grammes aujourd'hui dans les bacs, Lacraps nous parle de ce projet

Après son street album « Machine à écrire » sorti en octobre 2014, LaCraps dévoile un nouveau projet intitulé « 42 Grammes » en collaboration avec le beatmaker Mani DeÏz. Il se confie sur cette collaboration et la création de son album.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours?
Je m’appelle Ali, plus connu sous le nom de Lacraps. J’ai un parcours assez classique dans la musique. J’ai débuté il y a quelques années à faire du rap, mais c’est en 2008 que j’ai vraiment commencé à écrire. J’ai déjà deux projets à mon actif: Premier Jet sorti et Machine à écrire sorti en 2014. Aujourd’hui, je reviens avec un album, qui sera disponible en version physique le 1er avril.

Tu sors donc l’album 42 grammes. Parles nous de ce projet et de la façon dont tu l’as-tu préparé?
Cet album est assez généraliste dans le sens où il n’y a pas de thèmes précis ou prédéfinis. Je fais chaque morceau selon mon ressenti, mon point de vue sans me dire forcément que je dois parler d’un thème en particulier. Je l’ai composé entièrement avec le beatmaker Mani Deiz. Dans cet album, la place du Beatmaker est aussi importante que la mienne. On s’est orienté mutuellement, que ça soit dans les thèmes ou encore le choix des prod. Au niveau des featurings, j’ai invité tous les membres de La classic, le label dans lequel j’évolue depuis quatre ans.

D’où vient le titre de cet album?
On dit que le poids de l’âme est de 21 grammes. Comme nous avons composé le projet à deux, avec Mani Deiz, nous avons mis nos deux âmes pour le faire. En additionnant les deux âmes, cela donne un poids de 42 grammes. Au final, le titre colle bien et retranscrit bien l’état d’esprit du projet.

Ton album comportes beaucoup de morceaux, tu n’as pas chômé…
Je me suis très impliqué dans ce projet. On a mis plus d’un an pour le faire, en prenant le temps avec Mani Deiz, de réfléchir à en faire quelque chose de bien. J’en suis très fier et le but c’est que le public le découvre parce que pour le coup, j’y ai mis toute mon âme.

C’est un album marqué « très rap », loin des tendances actuelles. C’est important pour toi de rester dans un registre « old school », sans forcément suivre les différents mouvements?
J’aime tout type de musique et de rap, donc je fais ce que j’ai envie de faire. Après si on veut me mettre dans une case, on peut dire que je suis « rap à l’ancienne », même si je ne suis pas fermé pour explorer différents univers. Je sais faire de la trap ou même utiliser du vocodeur dans mes morceaux. Tant que la musique me plait, je m’adapte. Alors oui, c’est vrai que je ne fais pas du « Jul », amis j’ai mon univers. Il a ramené son délire et ça fonctionne très bien, mais il y en a pour tous les goûts dans le rap je pense.

S’il y avait un morceau que tu aimerais que l’on retienne, ce serait lequel?
C’est une question difficile, je les apprécie tous bien sur. Mais j’aime beaucoup « Sans titre », sur lequel Mani Deiz pose à mes côtés. Il ne fait pas souvent de rap et c’est assez exceptionnel de le voir en faire. J’aime beaucoup le texte du morceau « Mon ressenti »; il est très personnel.

Quels sont tes projets à venir?
Pour l’instant, je veux défendre mon album pour le laisser vivre quelques mois. On va encore balancer quelques clips, pour satisfaire le public. Avec le label La Classic, on va tenter de se développer encore, on est une petit dizaine dans l’équipe et tout fonctionne bien. Enfin, je commence déjà à travailler sur le prochain projet. Comme toujours, il y aura deux J’espère en dévoiler un nouveau dans cinq à six mois.

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