A l'occasion de la sortie de "Neptune", Les Frères Scotch reviennent sur leur enfance, leur amitié fraternelle et leur nouvel EP !
Les Frères Scotch, 22 ans, viennent tous les deux du 19ème arrondissement de Paris. Depuis l’âge de 8 ans, les deux potes partagent tout et cultivent aussi une passion dévorante pour la musique. Dès leurs 10 ans, ils s’intéressent au rap et, rapidement, se prennent à rêver de scène et d’album.
Au mois de mai 2018, Lekas et Noskro sont repérés et signent alors chez Capitol. Une nouvelle marche est donc franchie, les garçons sont en plein rêve ! Et cela ne s’arrête pas là puisque le 19 avril 2019, ils dévoilaient un premier projet : l’EP « Neptune ». C’est à cette occasion que nous les avons rencontrés !
Vous étiez tous les deux étudiants. Vous avez tout plaqué pour la musique ?
Lekas : Noskro a fini son BTS de chimie l’année dernière et du coup, il s’est arrêté là. Moi j’ai arrêté les études de philosophie bien avant de signer avec Capitol ! Je voulais déjà qu’on se concentre sur la musique et les clips.
Noskro : Moi j’ai continué pour mes parents, pour avoir un « bagage de côté », mais ouais c’était en priorité la musique. C’est pour ça qu’au final on a lâché pour se mettre dans le son. Dans tous les cas, même s’il n’y avait pas eu la signature, on se serait battu pour se faire repérer et aller plus moins. La signature n’a pas été déterminante dans l’arrêt des études. On savait qu’on voulait faire ça de notre vie. Depuis la classe de 2nde on sait qu’on veut se lancer sérieusement dans le rap !
Un an après votre signature, quel est le bilan ?
On est super contents, il y a beaucoup de changements ! Ça avance et on voit de l’évolution au niveau des studios et des gens qui nous entourent. On a un nouveau regard sur l’industrie musicale, on voit comment ça fonctionne. On est encore en apprentissage, mais on est dedans. Je dirais qu’on est toujours passionnés, mais plus informés.
Vous vous connaissez depuis vos 8 ans. Est-ce que le rap vous a rapproché au fil des années ?
Même avant de faire du rap, on s’entendait déjà très bien. La passion du rap nous a forcément rapproché ! On a commencé le rap ensemble, à nos 10 ans. Après les cours, on se voyait, on faisait défiler des intrus et on rappait, on essayait des flow, on inventait des story… Quand on était chacun chez soit, on s’appelait et on rappait les textes au téléphone. Ou sinon on arrivait le lendemain en cours avec un nouveau texte et on était content de le faire écouter à l’autre.
Comment jongler entre travail et amitié ?
A la base, c’est un rêve qui se réalise donc on est toujours dans l’émerveillement et la passion. Il n’y a pas de frontière entre l’amitié et le professionnel, les deux sont liés. Je trouve que ça nous renforce encore plus. On est toujours là l’un pour l’autre.
2zer Washington est ton frère Lekas, est-ce qu’il vous donne des conseils ?
On a 6 ans d’écart et depuis qu’on est tout petit, il nous a toujours poussés. Encore maintenant il nous donne encore des conseils, plus poussés, plus professionnels. Maintenant tout le groupe nous suit à peu près, partagent nos trucs, etc. Ils donnent de la force.
Vous venez de sortir votre premier EP chez Capitol, « Neptune ». Comment vous qualifiez votre rap ?
C’est un rap qui n’a pas de frontière. On peut kicker comme on peut faire des sons mélodieux. Notre rap c’est « juste de la musique », on se met pas de barrière, pas de frontière. On peut aller partout. Il y a trop de barrières dans l’univers musical et on veut briser tout ça pour faire kiffer un maximum de monde… Et nous faire kiffer nous ! Si on aime bien une intru, même si elle est funk ou groovy, on se lance et on voit ce que ça donne ! Le but c’est d’amener quelque chose de nouveau, c’est compliqué mais c’est ce qu’on essaye de faire.
Quelles sont vos inspirations majeures ?
C’est vraiment divers, on peut écouter de tout… S’il y a un son qu’on aime on va l’écouter et l’analyser. Ça peut être du Travis Scott, du Drake, du 2 Chainz. Et en français, plutôt du SCH et du Ninho, au niveau de leur image dans l’industrie. Musicalement ça restera surtout L’Entourage. Ils n’ont pas de frontière, ils font ce qu’ils aiment et ils évoluent dans le temps.
Comment voyez-vous l’avenir ?
On vit au présent. Il faut accepter toutes les marches qu’on monte et avoir de la patience. On espère qu’on va tout péter !
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