Culture
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Gims se confie sur son album « Le Fléau » et son featuring avec Nekfeu ! (ITW)

A l'occasion de la sortie de la réédition de son album "Le Fléau", Gims s'est prêté au jeu de l'interview "Job Backstage" de MCE TV !

A l’occasion de la sortie de la réédition de son album Le Fléau et de sa collaboration avec la marque de glaces Magnum, Gims s’est prêté au jeu de l’interview « Job Backstage » de MCE TV. Le chanteur nous dévoile ses rêves et ses projets de carrière à l’international !

Comment as-tu élaboré ton album « Le Fléau » ?

Gims : C’était une mixtape honnêtement, je partais sur une mixtape. Ensuite, on est partis sur un vrai album. Mais à la base, c’était une mixtape. Je voulais aller sur un format où je vais kicker, où je vais même peut-être reprendre des faces B, mais ça a pris une dimension toute autre. Donc j’ai vraiment été obligé de l’assumer en tant qu’album, 4ème album, mais ce n’était pas le cas à la base, donc je suis vraiment parti dans le délire, etc… Je suis content du projet, content du score qu’il a fait en première semaine, content de tout ce qu’il a fait malgré la fuite qu’il y a eu il y a un peu plus d’un mois avant. Une fuite incroyable dans l’histoire des fuites. Donc malgré ça, les gens ont répondu présent.

Comment s’est passée la collab’ avec Nekfeu ?

Gims : En fait, ça s’est passé comme le public l’a découvert. Le feat « C’est quoi l’del ? », il s’est fait comme ça ! On m’appelle : « Nekfeu, il est là, il est dans le coin, il a un son là, il y a ton projet qui sort, il est chaud ». J’ai dit : « Vas-y, boum ! ». On m’envoie le son, il envoie un couplet : « C’est quoi l’del ? ». Je dis : « Mais c’est une dinguerie », instru sombre comme pas possible, j’avais rien entendu d’aussi sombre depuis « Noir ». J’ai dit : « Bon écoute, on y va » et j’ai posé mon couplet, etc… Et ça s’est vraiment fait comme ça ! C’est incroyable et ça, c’est beau.

Comment expliques-tu l’évolution du rap ?

Gims : Le rap, ce n’est plus le même du tout. On ne peut plus arriver et dire : « Ca c’est du rap, ça ce n’est pas du rap ». Il faut arrêter ce débat-là. Aujourd’hui, on chante. Tu fais écouter un album de rap d’aujourd’hui en 1995 ou en l’an 2000, ils t’auraient dit que c’est de la chanson, que ce n’est pas du rap, ils vont dire que tu fais du RNB.

Le rap, c’est je prends une prod, je peux chanter, je rappe en fait. Pour beaucoup de gens, juste parce que tu es noir, tu es urbain, on en est là en fait. Tu es un « rebeu », tu arrives, tu chantes sur une chanson, tu chantes de l’opéra, ils vont dire que c’est urbain, ils vont le classer dans urbain. Donc arrêtez de faire du boucan, il faut faire de la bonne musique.

Le Fléau va t-il avoir une deuxième suite ?

Gims : J’ai pensé à faire métamorphoser le projet en 3 fois. Mes projets sont comme des Pokémon rares. Mais je ne sais pas si celui-là va évoluer au final, je ne sais pas si on va en faire un 3ème volet. Il y a plein d’idées en tout cas ! A travers cet album-là, à travers Le Fléau, il y a plein d’histoires à raconter.

Quelle est ta relation avec la jeune génération de rappeurs ?

Gims : Je continuerai à partager. Je continuerai à pousser les petits frères, la « new generation ». Je continuerai car, malgré moi, je suis un modèle pour pas mal de jeunes, comme les anciens sont des modèles pour moi. C’est un rôle que tu dois endosser, que tu le veuilles ou non.

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Gims : Je vais te faire des gros sons, je vais te faire des hits, je vais te faire des sons qui génèrent énormément, j’ai envie de faire des sons qui tourne en radio à toute patate. J’ai envie qu’on fasse ce foutu oseille. En vérité, j’ai envie qu’on marque le coup, que ce bordel devienne « cainri » en fait.

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