Culture
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DJ First Mike confie son meilleur souvenir avec Sefyu

Générations, Mouv, Deejay First Mike a l'habitude d'enflammer la scène urbaine de ses platines. MCE le rencontre dans les studios du MOUV.

Peux-tu te présenter en quelques mots DJ First Mike ?

J’ai fait l’émission de Juan qui s’appelait PlayTime à l’époque. Ils ont kiffé mon style, alors ils m’ont rappelé l’année suivante pour animer une émission qui s’appelle génération star avec lui. A partir de là, ma carrière radiophonique a débuté. Ensuite j’ai eu mes propres shows sur cette radio. En parallèle, j’ai fait de la production, des scènes avec Sefyu. Je suis arrivée à MOUV il y a 3 ans maintenant.

Que penses-tu du rap et de la funk en France ?

Le rap actuel, tout simplement je kiff. Pour moi il n’a jamais été aussi productif. On dit ça chaque année mais c’est incroyable ! Au niveau des ventes on arrache tout, et au niveau artistique, je trouve qu’on s’est élargi comme jamais. Tu as le choix en fait : tu peux écouter des morceaux hardcores, d’autres plus axés sur la pop. Clairement, tu en as pour tous les goûts, pour toutes les couleurs, pour toutes les familles. On a réussi à faire du rap une musique populaire.

Quel titre est pour toi impossible à remixer ?

Sans hésiter : « Ne laisse pas traîner ton fils » ou « qu’est ce qu’on attend pour foutre le feu ». Quand tu as des classiques comme cela, c’est compliqué tellement tu l’as en tête. Tu pourras toujours le remixer, mais ce sera jamais aussi bon que l’original.

Quel est ton top 5 des morceaux que t’aimes remixer ?

Ca dépend de mes humeurs. En ce moment, je suis un peu vénère alors beaucoup de Kaaris, de Booba, même s’ils ne s’entendent pas. Mais au final ça se marie très bien. Après, je dirais toute la scène actuelle comme Keblack, Shin Sekaï, en passant même par Gims. SHL, PNL… On ne peut pas passer à côté non plus. Tu as tellement de choix en fait. Et dans tous les noms que j’ai cité, ils sont tous différents. L’avantage de mon métier, c’est que tu peux tout mixer et c’est kiffant.

Quelle a été ta meilleure collaboration ?

Pour moi j’ai travaillé avec le meilleur : c’est Sefyu. C’est un mec qui est pop. On a fait le stade de France ensemble, on a fait des Bercy, on a tout fait.

As-tu un moment fort que tu as vécu avec lui à nous raconter ?

Oui, j’ai celle du stade de France. On arrive là bas, on ne se parle pas. Dans l’équipe c’est tendu, on est tous plus au moins en embrouille. Et là, je balance les sons et le mec il rap. Et pour moi le hip hop c’est ça. On a même pas eu besoin de se parler pour envoyer du lourd, on s’est compris par la musique. Pour moi j’ai vraiment travaillé avec le meilleur. On en voit peu des artistes qui ont gardé cet esprit là.

Comment construis-tu tes émissions ?

Mon secret ? Le freestyle. Je balance le premier son et après ça me vient au fur et à mesure. Mais en réécoutant mes émissions, je me rend compte que l’histoire est racontée d’une façon où je vais mettre de la nouveauté, de la découverte, et des classiques. C’est ça généralement mes émissions : un grand mix de plusieurs générations.

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