Culture
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Clément Bazin: l’instrumentiste de Woodkid prépare un nouveau live !

A l'occasion du MaMa Festival à Paris, MCE rencontre Clément Bazin, un producteur de musique électronique mêlant les sonorité house au... steel-drum !

Le MaMa Festival permet chaque année au public de découvrir une offre musicale éclectique et particulièrement foisonnante ! Emprunt alors de sonorités house et hip-hop, Clément Bazin a donc accepté de répondre à nos questions.

Clément Bazin se sent musicalement « plus proche des courants de la musique électronique anglaise »

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Clément Bazin, j’ai sorti un EP le 10 juin dernier chez Nowadays Records. Je joue ce soir au MaMa Festival !

Comment définirais-tu ta musique ?
Ma musique c’est un mélange de musiques électroniques. Avec le steel-drum il y a une touche un peu plus chaleureuse. C’est pas une musique électronique proche de la techno ou de la house. Je me sens plus proche des courants de la musique électronique anglaise ou le grim anglais, ou encore la scène électro de Chicago.

Quel est cet instrument avec lequel tu joues, le steel-drum ?
C’est une percussion mélodique acoustique, c’est fait à partir d’un baril de pétrole, c’est en acier. C’est une famille d’instruments, donc c’est comme les cuivres ou les cordes. Ça va du violon jusqu’à la contrebasse dans un orchestre philharmonique. Nous c’est pareil, ça va du soprano jusqu’à la basse et ça couvre tout le registre d’un orchestre. Il y a des instruments graves, medium, aigus, etc. Moi je joue du soprano, qui est le plus aigu de l’orchestre. C’est donc une famille d’instruments qui se jouent en orchestre. Moi j’ai appris en jouant dans un orchestre de steel-band. Donc avec 20, 30, 40 personnes qui jouent du même instrument.

Clément Bazin prépare un nouveau live !

Tu as sorti un EP le 10 juin dernier, comment le qualifierais-tu musicalement ?
Une grosse base de hip-hop. J’ai écouté beaucoup de rap. Je suis né dans les années 80, donc dans les années 90, quand j’étais petit, c’est ce que tout le monde écoutait partout. Je pense que c’est assez emprunt de ça, en tout cas à la base, même si les rythmes le sont pas. Mais dans l’approche et la conception ; avec une touche en plus de house. Moi j’aime beaucoup la scène grim anglaise, tout le hip-hop anglais. Le broken beat aussi, qui est né à Londres au début des années 2000. C’est ça qui m’a un peu formé.

Quels sont tes projets en cours ?
Pour ce qui est du live, c’est le nouveau live qu’on est en train de bosser. On fera un premier concert pour présenter ce nouveau live, cette nouvelle scéno, cette nouvelle musique, le 15 mars au Point Éphémère. D’ici là je suis en train de travailler sur un nouvel EP qui sortira à ce même moment. Des collaborations aussi. Je suis en train de bosser sur des featuring pour le prochain EP. J’aimerais beaucoup, et j’ai commencé à le faire, de produire pour d’autres gens. Aider des gens à réaliser et bosser avec eux sur leur musique.

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