Culture
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Booba: « Je n’avais aucune envie de faire du rap » ! (5:52)

Booba: "Je n'avais aucune envie de faire du rap" ! (5:52)

Booba est revenu sur sa carrière au micro d'Augustin Trappenard et il a fait des révélations surprenantes notamment sur ses anciens projets.

Ce lundi 03 juin, Booba a été l’invité d’Augustin Trapenard. Ce dernier accueillait le rappeur de Boulbi. Et cela pour Boomerang diffusée sur France Inter. Une présence étonnante. En effet, il est rare que le rap soit mis au même niveau que les autres arts. Ou même que l’art tout court.

Néanmoins, Augustin Trapenard a cassé les codes en invitant Booba. Et cela pour une moment unique nommé le B.a.-ba de Booba. Pendant 30 min les deux hommes ont échangé. Ils ont discuté de poète maudit, de chanson française. De rap bien sur. Ou encore de Sénégal. Des Sujets uniques donc pour invité exceptionnel.

Booba a alors évoqué la chanson « Arc-en-ciel ». Et a ainsi avoué qu’elle était écrite à la base pour quelqu’un d’autre. Qui n’est autre qu’Alizée !

Booba: À coeur ouvert

Boomerang a été l’occasion pour Booba de parler à coeur ouvert. En effet, Augustin Trapenard, véritable couteau suisse de l’interview, maitrise cet exercice à la perfection. Et l’exercice avec Booba a été ainsi l’occasion d’un moment intimiste.

Après lui avoir évoqué les rappeurs qu’il appréciait aujourd’hui (Niska, Ninho etc..). Il parle aussi son rôle de directeur artistique. Augustin Trapenard lui demande comment il mesure le talent. Pour Booba il s’agit d’une énergie.

Il évoque par la suite le 1er musicien qui a touché le jeune Élie. Ce dernier écoutait Michael Jackson. Qui lui a appris a parlé anglais. Mais aussi Madonna. Augustin l’interroge. Pourquoi avoir choisi le rap?

Et Le Duc explique alors son chemin: « Je dirai que c’est plutôt le rap qui m’a choisi. J’aimais aussi le reggae, pleins de genres musicaux. Je dansais à l’époque parce que j’adorais ça. Je faisais du break et du hip hop. Notamment pour un groupe. Le chanteur principal a commencé par m’écrire des textes. Puis je me suis mis à chanter en déconnant. Je rappais, je freestylais. Mais sans y croire. J’avais aucune envie de faire du rap. Je devais avoir 17 ans. C’était sans prétention. »

Et à la question qu’est ce qu’il reste dans votre époque de cette époque là?
Booba répond presque nostalgique. « Beaucoup de choses. Que cela soit dans l’écriture. Je suis sensible au texte. »

Désormais rap et Booba sont synonymes.