Booba rage et il le fait savoir sur Instagram ! Il s'en prend directement aux topliners, ceux que l'on appelle les "créateurs de refrain" !
Booba ne partage pas sa célébrité. Et il devient même jaloux quand quelqu’un essaie de faire valoir son droit de reconnaissance. Petit rappeur voyage seul. Il n’a besoin de personne pour savourer sa popularité. En revanche, quand il s’agit d’écrire des morceaux ou trouver des phrases accrocheuses le rappeur a parfois besoin d’être aidé.
En fait, Booba publie une vidéo qui a été relayée par les topliners. Ce que B2O ne dit pas c’est que les plus grands artistes du rap français ont souvent fait appel à leurs services. Comme par exemple, Damso mais aussi Kalash, SCH, Lorenzo, Shay, Lartiste, Soprano, Dosseh, Columbine, Lacrim, Benash, PLK, Timal… Ou encore Siboy ou MHD. Et bien d’autres encore…
Booba fait redescendre les topliners sur terre
« Ne pas confondre celui qui fait la farine et le boulanger » sont les propres mots de Booba en dessous de la vidéo publiée. On peut y percevoir de la jalousie ou bien du mépris pour ces personnes qui lui ont participé à la célébrité de certains de ses morceaux. Le rappeur n’a parfois pas le talent de créer par-lui même des phrases musicales accrocheuses. Mais par contre, reprendre ces phrases pour son compte ça ne lui pose pas de souci !
Car dans un sens, ce sont les topliners qui conceptualisent les tubes que les rappeurs vont ensuite interpréter. Ils fournissent des « instrus avec des gimmicks vocaux » d’une efficacité indiscutable. Par exemple « Pouloulou » interprété Niska. Et bien « Pouloulou » ça ne vient pas de lui mais bien d’un topliner de l’ombre. « Fume à fond » de Lorenzo idem. « J’suis habitué, habitué, habitué » de Dosseh idem. La liste est longue.
Alors que Booba râle, les topliners sont en quête d’un « hit mondial » en se tournant vers les États-Unis. Ils agissent dans l’ombre, les gens ne les connaissent pas et pourtant ils ont fait danser et chanter des milliers de personnes. Bravo à eux !
Crédit photo : L’essentiel