Le duo As Animals, composé de Zara et Fred, nous raconte les coulisses de la création de son deuxième album, "Nemesis". Place à l'interview !
As Animals, les origines
Comment est né votre duo As Animals ?
Zara : On s’est rencontré dans un live avec Fred. Je chantais sur scène et Fred voulait monter un groupe avec une chanteuse. C’est bien tombé parce que je voulais monter un groupe aussi. Du coup, il est venu me voir après ce live, il m’a demandé si ça me brancherais de faire un peu de musique. J’ai dit OK dans l’idée, puis ça a matché tout de suite.
D’où vient votre nom As Animals ?
Fred : Le coté instinctif et immédiat nous correspondait tellement, on a gardé ça. Cest un petit nom de code.
Zara : On a eu une liste interminable de noms avant ça ! Mais c’est comme ça quand on doit choisir un nom.
Fred : puis à chaque fois on revenait sur As Animals, alors on est resté dessus !
Depuis vos débuts en anglais vous chantez en anglais, c’est important pour vous de donner cette perspective internationale à votre duo ?
Zara : Oui parce que l’objectif, c’est de pouvoir un peu voyager.
Fred : Que ça parle à tout le monde !
Zara : Même s’il y a des gens qui ne parlent pas anglais, ils ont quand même des notions et puis c’est aussi au-delà de l’anglais, ce sont les notes, la vibe et je pense que ça peut toucher beaucoup de monde.
Vous avez été dévoilés au grand public en 2014 grâce au clip « I See Ghost », comment avez-vous vécu cet élan de popularité ?
Fred : C’est trop bien ! Dès que « I See Ghost » a fonctionné, on est parti en tournée, on a rencontré du monde et c’est vrai que lorsqu’on est en tournée, on se rend compte que ça marche parce que les salles se remplissaient, c’était hyper bien !
Zara : On avait pas prévu qu’une chanson marche, qu’on passe à la radio, c’était une surprise puis ensuite ça s’est enchaîné !
Des compositions et des textes authentiques
Vous écrivez, et composez par vous-même, c’est important d’être sur tous les fronts ?
Zara : C’est important de raconter notre histoire.
Fred : On a quelque chose à dire, que ce soit en musique ou en lyrics, ça a toujours été comme ça, dès le départ, c’est toujours plus authentique.
Zara : Puis je crois que c’est important de s’exprimer avec ses propres mots et essayer de les faire tourner, bouger, rimer. C’est un plaisir de faire ça.
Quelle partie vous plaît le plus : l’écriture, le studio, ou la tournée ?
Zara : Les trois ! C’est autant important de composer, d’écrire ensuite sur la composition et puis ensuite de monter sur scène ou d’aller en studio.
Fred : Quand on est en studio on est super content d’y être, c’est une atmosphère différente mais quand on y sort on est content aussi, de retrouver les gens par la scène.
Si vous deviez qualifier en un mot votre duo, lequel choisiriez-vous ?
Fred : Moi, je dirais « instinctif ». Et toi ? *rire*
Zara : Ah non, elle n’a pas dit un mot chacun, un mot pour les deux alors « instinctif » aussi ! *rire*
« Nemesis », un album d’ici et d’ailleurs
« Nemesis » vient de sortir, 4 ans après le premier album, c’est le temps qu’il vous a fallu pour le créer ?
Zara : Une fois qu’on a fait beaucoup de scène, c’est hyper fatiguant, puis il faut raconter autre chose. On a mis beaucoup de temps parce qu’on avait énormément de choses à raconter et il fallait faire le tri dans ce qu’on avait raconté aussi.
Fred : C’est vrai, on n’est pas en mode turbo mais parce qu’un album comme « Nemesis » ne se fait pas en claquant des doigts, on s’est beaucoup investi et on est fier du résultat.
D’où vient le nom de votre album ?
Zara : C’est le nom de déesse de l’équilibre, de la force et de la juste colère. C’est un choix fait par rapport aux thèmes qu’on aborde, mais aussi ce qu’on se raconte dans nos textes.
Les premiers titres que vous avez sortis sont très pop et électro, on peut le qualifier comme ça votre album?
Zara : Pourquoi pas ! Dans l’album il y des chansons comme « Under my Skin », ou « Dare » qui sont assez électro donc oui !
Vous avez travaillé avec le producteur anglais Jay Alexander Reynolds, comment ça s’est passé ?
Fred : C’était incroyable d’avoir à créer avec un producteur de ce niveau-là. On avait aimé son travail avec Dua Lipa. Ça s’est bien passé avec Jay, les anglais sont la référence en terme de pop, c’est ce qu’on est allé chercher et on est très content du résultat.
D’autres projets en vue ?
Zara : En ce moment, c’est le live ! On a un premier showcase privée à Paris le 13 novembre. L’occasion de rencontrer nos fans et une petite tournée se prépare !