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Resident Evil 2: pourquoi le jeu est un petit bijou vidéoludique !

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Si cette nouvelle version du jeu Resident Evil 2 n’est pas parfaite, elle reste un petit délice pour tous les nouveaux joueurs ainsi que les nostalgeeks !

Nombreux sont celles et ceux qui aiment se filer la frousse. Après tout, quoi de mieux que d’avoir le cœur battant, les paluches moites et le dos nappée de sueurs froides ? Et à ce petit jeu, à chacun sa méthode fétiche. Pour certains, la pratique consistera à s’affaler devant le dernier film d’horreur disponible sur Netflix. Quand d’autres iront faire un tour dans un lieu hanté, une maison abandonnée ou un cimetière indien des familles. À MCE, nos esprits un peu gameurs préfèrent se faire sueur via des survival horror. Ca tombe bien : est récemment sorti sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One Resident Evil 2 ! Soit le remake d’un des plus célèbres jeux des années 90. Même si, on préfère cadrer les choses d’entrée, on ne parle pas ici d’une simple resucée. Mais d’une excellente itération, à tester de toute urgence – enfin, si vous en avez les cojones.

Resident Evil 2: remake d’un jeu culte

Sans doute les lecteurs nés dans les années 80 et 90 ont déjà testé la mouture d’origine, sortie sur Playstation en 1998. Le jeu narrait alors la première journée en tant que flic de Leon.S Kennedy dans la jolie ville de Raccoon City. Jolie ? Mmmm, surtout que celle-ci reste envahie de zombies ! En parallèle, le joueur aguerri pouvait également incarner la séduisante Claire, sœur de Chris Redfield. Soit le héros du premier volet. Une grande partie de l’intrigue se déroulait alors dans un commissariat infesté jusqu’à l’os de morts-vivants, désireux de bouffer votre cervelle.

Et comme tous les Resident Evil ou presque de l’époque, le jeu n’avait rien d’une sinécure. Acmé du pixel, caméra fixe, maniabilité plus que discutable… Oui, on flippait nos mamans devant le jeu, mais souvent parce que la manette ne répondait pas franchement à nos envies ! Que les anciens adeptes frustrés restent rassurés. Le coche est désormais rectifié avec cette nouvelle version toute belle toute, qui, plus qu’un remake, est un véritable bol d’air frais.

Resident Evil 2 : un opus angoissant

Si l’histoire reste la même, certains éléments « bonus » ont été ajoutés ici et là. L’aventure ne commence pas exactement au même endroit. Et a été ajouté un nouveau lieu crucial : un orphelinat. Pour le reste, on retrouve les mêmes protagonistes et grosses ficelles à savoir toute la clique de Leon, Claire, Ada etc. Ainsi que les mêmes némesis, quoi qu’un peu plus belliqueux. Dans cet opus version 2019, les zombies sont plus affamés que jamais. Un peu plus vifs et résistants, mais toujours aussi lents, à vous d’opter pour la meilleure stratégie. Tout buter ou s’enfuir ? Libre à vous mais un conseil : comptez bien vos munitions en amont !

D’autant plus que les ennemis sont légion. Aussi, on retrouve tout le bestiaire qui faisait le charme de RE 2. Les célèbres boss, ces satanés lickers. Et notre bête noire : Mister X. Mais si, vous savez, ce géant façon Terminator qui vous suit à la trace comme une groupie en chaleur. Sauf que le colosse ne souhaite pas tellement vous câliner, si vous voyez ce qu’on veut dire… Très angoissant et plus imposant que jamais, l’adversaire se révèle comme l’une des figures les plus stressantes de ce début d’année vidéo-ludique. Rien que ça !

Resident Evil 2 : un plaisir non sans défaut qui reste à (re)découvrir

C’est que cet épisode est, dans son ensemble, bien plus effrayant que la mouture d’origine. Réalisme oblige. Les graphismes sont aux petits oignons, malgré quelques rares bugs de texture. Les musiques et les sons à se glacer le sang. L’inventaire, loin d’être illimité, reste le nerf de la guerre. Et les screamers, point trop n’en faut, font toujours leur petit effet. À noter que pour les plus nostalgeeks, les musiques originales sont également dispo dans les options ! Preuve que Capcom a véritablement pensé à tous les publics. Seul petit bémol, mais ô combien personnel. La modélisation des visages de nos héros laisse parfois à désirer. Leon, plutôt beau gosse dans Resident Evil 4, ressemble ici à un ado puceau en quête de Biactol. Claire est parfois boursoufflée. Seule Ada seule s’en sortir avec les honneurs. OK d’accord, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous…

Enfin, ceux qui ont déjà goûté à la version des nineties se demanderont peut-être quel est l’intérêt de claquer quelques billets pour un jeu qu’ils connaissent déjà comme leur poche. À ceux-là, on répondra volontiers que le jeu en vaut encore plus la chandelle ! Déjà, comme on l’a dit, cet RE 2 n’est pas dénué de quelques nouveautés plaisantes. Et ensuite, ils ne pourront que revivre une nouvelle expérience, tant le gameplay et les graphismes ont été mis au goût du jour. D’autant que les énigmes du commissariat font toujours autant travailler les neurones, même vingt ans après. De quoi vous creuser de nouvelles et séduisantes rides, donc…

Mélissa Chevreuil

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