Il y a une dizaine d'années, la Nintendo PlayStation, union des deux géants japonais, était censée voir le jour. Récemment, un prototype a été retrouvé.
Si l’idée semble totalement improbable aujourd’hui, Nintendo s’est bien uni avec Sony il y a plusieurs années. Méconnue du grand public, la Nintendo PlayStation était censée voir le jour. Le concept n’a rien de sorcier, puisqu’il s’agit tout simplement d’une console à double fonction. D’une part, elle peut lire les cartouches de SNES, et d’autre part, les CD-Roms.
Bien que le partenariat n’ait jamais été concrétisé, quelques prototypes ont néanmoins vu le jour. En 2015, l’un d’entre eux avait été découvert dans un grenier. Mais si le port de cartouches fonctionnait, le lecteur de CD non. Après deux ans d’efforts, c’est désormais réparé.
Une Nintendo PlayStation opérationnelle
Pour réparer l’antiquité, le youtubeur Ben Heck a du remplacer les condensateurs. Cependant, la console ne sert, pour ainsi dire, à rien. Car comme elle n’a jamais été commercialisée, aucun jeu n’a vu le jour dessus. De fait, le lecteur CD de la console ne lit pas les jeux de PlayStation. En outre, le partenariat n’aura pas suffisamment duré pour donner naissance à une exclusivité.
Pour autant, quelques développeurs indépendants ont pris l’initiative d’exploiter la machine. Une fois encore, c’est Ben Heck qui a peaufiné les jeux créés, afin que la console puisse les lire. Par exemple, Super Boss Gaiden a été spécialement conçu pour.
Un projet qui n’aura jamais abouti
Il faut remonter à 1988 pour découvrir les origines du projet. A l’époque, Nintendo et Sony collaboraient pour le lancement de la console. Celle-ci aurait donc pu donner naissance à des exclusivités issues des deux univers. Mais en 1991, après avoir présenté la console, Nintendo retourne sa veste et révèle un partenariat avec Philips.
Finalement, cette « trahison » aura surtout bénéficié à Sony. C’est en quelque sorte l’origine de la première PlayStation, sortie en 1994. En revanche, l’union entre Nintendo et Philips n’aura pas été réellement fructueux. De base, la firme japonaise voulait s’acquérir du support CD-Rom, alors que le président n’en voulait pas. Philips, de son côté, aura fait un flop avec sa console et des titres objectivement mauvais tels que Zelda: Wand of Gamelon.
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