Fatal Frame Maiden of Black Water, publié par Nintendo, aurait vu une partie de son contenu censuré sur Wii U. Cela est dû à une certaine scène, et aux tenues des protagonistes.
Fatal Frame : Maiden of Black Water est sorti sur Wii U il y a quelques temps au Japon et mondialement jeudi dernier. Il s’agit là du jeu de chasse aux fantômes le plus en vue sur la console de Nintendo, toutefois il y a un soucis : les costumes bonus, débloqués en finissant plusieurs fois le jeu, auraient tout simplement été censurés.
Nintendo ne cautionne pas le voyeurisme
Les joueurs et les éditeurs le savent, débloquer des costumes alternatifs pour ses personnages motive les joueurs à terminer plusieurs fois un jeu. Le cas le plus parlant peut être Resident Evil. Ce nouveau Fatal Frame confirme la règle, toutefois il semblerait que les costumes en question, issus des Dead Or Alive de Tecmo Koei, soient un peu trop « légers ».
Officiellement, Tecmo Koei possède les droits de la franchise Fatal Frame, seulement Nintendo a gardé toutes les suites pour leurs plateformes (comme la Wii U), en commençant pas Fatal Frame IV. Voilà pourquoi c’est Nintendo qui publie le jeu.
Il n’y a donc aucun problème de droits. Le problème est en fait une scène, combinée aux petites tenues des personnages féminins, où le joueur a la possibilité de les filmer et de les prendre en photo pendant que ces derniers dorment.
Le contenu censuré remplacé
Les costumes ont donc été supprimés du jeu à la demande de Nintendo, et ont été remplacés il y a quelques jours par des tenues venant de The Legend Of Zelda et de Samus. Le nouveau Fatal Frame sur la Wii classique a aussi remplacé une de ses tenues par la combinaison de Samus.
Toutefois Nintendo n’a pas annoncé le retrait des costumes. Ce n’est pas non plus la première fois que Nintendo décide de supprimer du contenu : lorsque l’éditeur a acquis les droits de Bravely Default, en dehors du Japon, la compagnie nippone avait changé en silence l’âge de certains des personnages (de 15 à 18 ans) et modifié les tenues.
Sources : Kotaku, IGN