Culture
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Jeux vidéo: pourquoi on rêve tous d’une « Dreamcast mini » !

Tous les gameurs rêvent d’une version mini de la Dreamcast, dernière console éditée par Sega. MCE vous explique pourquoi !

« S’il y a bien une « mini » sur laquelle j’aimerais que le soin soit tout particulièrement apporté c’est bien la Dreamcast, la seule mini que j’achèterai. » Cette citation est tirée d’un forum du site de référence, Jeuxvideo.com. Et résume parfaitement l’engouement qu’il y aurait si une Dreamcast mini sortait. Après tout, le timing nous donne le droit de rêver. Nintendo et ses Nes mini puis Super Nes mini a prouvé qu’il y avait une réelle demande du public pour les consoles cultes miniaturisées.

Sony lui a donc emboité le pas avec sa micro version de sa légendaire Playstation. Et si Sega a bien tenté quelques versions de sa Megadrive avec l’aide d’autres constructeurs, le résultat est loin d’avoir convaincu. L’occasion de prendre sa revanche avec une Dreamcast mini ? Chose sûre, si le projet devenait réalité, il cartonnerait à coup sûr. Chez MCE, on n’a pas de boule de cristal, mais on est toutefois en mesure de vous expliquer pourquoi !

Dreamcast, le dernier essai de Sega

Avant toute chose, il est bon de rappeler à nos plus jeunes lecteurs ce qu’était la Dreamcast. Distribuée dès 1999, elle est la toute première console de la sixième génération présente en magasins. Soit bien avant ses rivales – la PlayStation 2 de Sony, la Xbox de Microsoft et la GameCube de Nintendo. Mais aussi la dernière console fabriquée par Sega. Et pour cause : c’est, commercialement parlant, un échec cuisant pour la firme de Sonic le hérisson. Si bien qu’en 2001 (seulement deux ans plus tard !), l’entreprise annonce la fin de parcours de sa machine. La bête n’aura pas su résister à la concurrence. Et plus précisément à la puissance de Sony et Microsoft. Ou le fun suscité par Nintendo. Au final, neuf millions de consoles se sont vendues à travers le globe, principalement en Europe et outre-Atlantique. Un chiffre assez faiblard…

Dreamcast : Une console en avance/en retard sur son temps

Il faut dire que la Dreamcast étant en avance sur son temps. Et à la fois très en retard. On l’a dit, la machine ne résistera pas aux progrès apportés par la Playstation 2. Mais à son « époque » (si on peut considérer deux ans comme une ère), la console bouleversait les codes ! Il s’agit de la première mouture vidéoludique permettant à ses propros de jouer en live. Fait inimaginable pour l’époque. Sa manette, imposante mais mignonne (contrairement à celle de la X-Box) était aussi pleine de potentialités. Son petit écran LCD, incorporé à la manette, permettait à la fois de sauvegarder et d’interagir dans certains jeux.

Un catalogue de jeux exceptionnel

Même si les nostalgiques le savent : c’est son catalogue qui ficherait la larme à l’œil. Tous ceux qui ont eu la chance d’avoir une Dreamcast dans le salon auront forcément gardé un souvenir ému de Shenmue. Un jeu poétique au scénario incroyable, digne d’un blockbuster. Intronisant les « quick time event », ces enchaînements de touches millimétrés à la seconde près au grand public. Sans oublier Resident Evil Code Veronica, et sa cinématique d’ouverture qui nous laisse encore sans voix. Soulcalibur, le jeu de combat au gameplay orgasmique et aux graphismes renversants – pour l’époque, on entend bien. Ou encore le fantasque Jet Set radio et son design cartoonesque, ouvrant la voie à d’autres itérations moins timorées. Sans compter les portages de jeux d’arcade ultra-jouissifs comme, pêle-mêle, Virtua Tennis, Virtua Fighter 3 et Marvel vs Capcom. On frôlait l’indigestion mais comme c’était bon…

« Dreamcast Reloaded », une pétition signée par plus de 50 000 fans

Alors, sommes-nous juste en train de rêver ? Pas si sûr ! En avril 2018, Sega a annoncé que sortir une Dreamcast mini n’était inenvisageable… si le soutien des fans était bien au rendez-vous. Or, et l’éditeur ne le sait que trop, les fans sont plus que jamais sur le qui-vive. Preuve en est, une pétition nommée « Dreamcast Reloaded » lancée en 2017 et qui réclame une version 2.0 de la console. Et qui a rencontré un immense succès, puisque signée plus de 50 000 fois. Si Sega doutait encore de l’aura mystique autour de la machine, l’incertitude n’est plus possible.

Aujourd’hui encore, la console se veut assez rare et donc prisée. Si certains néophytes la vendent pour une trentaine d’euros au détour d’un vide-grenier, alors foncez ! C’est l’affaire du siècle ! Sur la plupart des sites spécialisés, elle est vendue à une centaine d’euros (gloup). Et si une mini sort, soyez certains que son tarif, lui ne le sera pas… Même si, quand on aime, on ne compte pas.

Mélissa Chevreuil

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