À l’occasion de la sortie du film Exodus, MCE vous propose un top 10 des films réalisés par Ridley Scott. Un classement forcément subjectif
10 Legend
On commence en douceur, comme d’habitude, avec ce film devenu un classique de la fantasy sur grand écran. Un monument du kitsch porté par un Tom Cruise encore jeune premier qui suit les aventures de Jack dans son combat contre le maléfique Darkness ( ! ) pour conquérir le coeur de la belle Lili.
9 Kingdom of Heaven
Quand Ridley Scott s’attaque aux croisades, forcément, on peut s’attendre à des batailles épiques, dignes du Seigneur des Anneaux. Le film déçoit lors de sa sortie en salle, mais se rattrape avec sa version Director’s Cut. Même si Orlando Bloom, tout juste sorti des cartons Seigneur des Anneaux et Pirates des Caraïbes semble un peu vert pour porter l’armure.
8 Les Associés
Un des films les moins connus du réalisateur, mais une jolie petite comédie pleine de tendresse, portée par un Nicolas Cage au jeu (presque) sobre dans ce rôle d’arnaqueur qui se découvre une fille aux talents proches des siens. On est loin du bruit et de la fureur de ses oeuvres précédentes.
7 Exodus
Encore un peplum pour celui dont le nom va finir par s’associer au genre. Après avoir déçu avec Cartel et, surtout, Prometheus, Ridley Scott tente de signer sa rédemption en réalisant cette fresque aux proportions bibliques, qui raconte l’histoire de Moïse. Pas vraiment un remake des 10 commandements de Cecil B DeMille, mais Christian Bale pourrait bien devenir le nouveau Charlton Heston.
6 Thelma et Louise
Ridley Scott sort des années 80, qui l’ont rendu célèbre grâce à des chefs d’oeuvre de science-fiction, et attaque une traversée du désert dans les années 90. Mais il entame tout de même la décennie avec ce chef d’oeuvre, road-movie émouvant aux allures de quête de liberté. Le duo Susan Sarandon-Geena Davis reste dans toutes les mémoires, mais seul la scénariste, Callie Khouri, reçoit un oscar.
5 La Chute du faucon noir
Des sables de l’arène à ceux du désert. Après le triomphe de Gladiator et le bide de Hannibal, Ridley s’attaque à la bataille de Mogadiscio, qui voit des soldats Américains combattre les rebelles Somaliens au début des années 90. L’un des meilleurs films de guerre de l’histoire, et le seul à s’être frotté à ce sujet épineux. Il vaudra à Ridley Scott sa troisième et, à ce jour, dernière nomination à l’oscar de meilleur réalisateur.
4 American Gangster
Dans la série des duels au sommet entre un flic et un voyou, il y a l’indétrônable Heat, de Michael Mann, dans les années 90. Et puis il y a cette rencontre incroyable entre Denzel Washington, narco-trafiquant de génie, et Russell Crowe, l’acteur fétiche du réalisateur. S’il n’atteint pas la tension de son modèle, American Gangster reste un très grand thriller, qui prouve une nouvelle fois toute la maîtrise dont peut faire preuve Ridley Scott derrière la caméra.
3 Blade Runner
Le film labyrinthique qui a consacré le jeune Ridley comme un réalisateur culte. Adapté de la nouvelle Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques, de l’écrivain Américain Philip K Dick, grand ponte de la science-fiction Blade Runner conserve tout son charme et tout son mystère trente ans après sa sortie. Les théories se sont multipliées concernant sa fin, mais seul le réalisateur (et Philip K Dick, probablement) connaissent le fin mot de l’histoire.
2 Alien
Contrairement à ce que l’on croit, il s’agit du second film de Ridley Scott (le premier ayant pour titre Duellistes), mais c’est bien celui-là qui a établi sa réputation, tout en lançant une saga qui allait connaître des hauts et des bas, mais sans jamais retrouver le niveau de ce premier opus, qui aura traumatisé des générations de spectateurs. Le design de la créature vaudra un oscar à l’équipe des effets visuels.
1 Gladiator
Il y a débat, les trois films sur le podium pouvaient briguer la première place, mais cette fresque épique mérite sa médaille d’or. Après une décennie d’absence, ou presque, Ridley Scott revient très fort, offre à Russell Crowe un oscar, et frôle la statuette lui-même, qui ira finalement à Steven Soderbergh pour Traffic. Un grand classique aux effets spéciaux impressionants, qui résonne encore aujourd’hui avec force et honneur.
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