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Huit noms basques: la réalisation enflamme le box-office espagnol

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Le film Ochos appellidos vascos, soit Huit noms basques, est la nouvelle réalisation espagnole d'Emilio Martinez Lazaro, en tête du box-office espagnol depuis déjà plusieurs semaines!

Huit noms basques, le film du réalisateur Emilio Martinez Lazaro, est une comédie mettant en scène la forte identité basque « del pais vasco » espagnol. Une communauté régionale authentique et à la forte personnalité qui nous montre des personnages haut en couleurs. La comédie à la manière de « Bienvenue chez les Ch’tis » en France mais re-visitée en « Bienvenue chez les Basques » en Espagne fait un tabac sur la péninsule ibérique avec ses quelques 7,7 millions d’entrées en seulement sept semaines d’exploitation en salles pour un budget inférieur à 3 millions. Ce résultat hors norme engrange à peu près 46 millions d’euros de recettes et place la production comme l’une des plus populaires du cinéma espagnol à succès depuis depuis 1996 et que les statistiques existe.

Un Bienvenu chez les Ch’tis ibérique qui anime le coeur des espagnols

Huit noms basque dépasse même les scores les plus emblématiques de toutes l’histoire américaine avec des blockbusters comme Titanic. Le dernier long métrage à lui avoir encore tenu tête reste une réalisation signée James Cameron, avec son incroyable production Avatar.
Il n’est même pas question de mentionner les noms des blockbusters du moment qui cartonnent au box-office français tels que The Amazing Spiderman 2 ou encore Qu’est ce qu’on a fait a bon dieu? ».
Et pourtant, cette comédie n’a pas fait l’unanimité de la critique à sa sortie. Sans prétention aucune, elle raconte l’histoire du jeune Rafa, un andalou qu’incarne le comique Dani Rovira à la perfection. Rafa tombe fou amoureux d’une jeune femme Basque Amaia. Son caractère bien trempé se fait ressentir dès le début du film alors que les deux tourtereaux se rencontrent en voyage à Séville. Par la suite, Amaia rentre dans sa région natale, au pays basque. Rafa décide de s’y rendre pour tenter de la conquérir malgré une attitude peu ouverte de cette dernière à l’égard de l’étalon au discours mielleux. Le comique de l’histoire reste bien dans le rôle de Rafa lorsqu’il décide de se faire passer pour un Basque independantiste, membre d’un commando de l’ETA, dans le seul but de se faire bien voir par le père de la demoiselle.

La comédie est désormais le film le plus vu de l’histoire du cinéma espagnol en dépassant les records détenus jusque-là par d’autres tels que les oeuvres d’Alejandro Amenabar en 2001 par exemple. Dans un humour potache, Huit noms basques se moque gentiment des clivages nord-sud, et tout le monde en prend pour son grade. De plus, on s’amuse aussi des idées séparatistes basques de l’ETA en les dédramatisant. On peut voir un peuple andalou stéréotypé, fainéant et dont l’accent est plus qu’atypique. Et du côté basque, ce n’est guère mieux! Les personnages parlent une langue incompréhensible et multiplient les fautes de goûts vestimentaires.
Le réalisateur explique lui-même; Le tabou autour d’un sacro-saint sentiment identitaire, longtemps identifié à la religion, est en train de tomber.

Capture d’écran tirée de la bande annonce

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