Culture
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Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie

Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie

Le 25 juin prochain, sortira "le conte de la princesse Kaguya", toute dernière oeuvre d'Isao Takahata, adaptée d'un conte traditionnel Japonais. MCE a pu découvrir le film en avant-première et vous donne ses impressions

Le conte de la princesse Kaguya est l’adaptation d’un conte traditionnel japonais, « le coupeur de bambou ». L’histoire raconte celle d’un vieux coupeur de bambous qui, un jour, découvre à l’intérieur d’une tige de bambou, une petite princesse pas plus grande qu’un pouce. Émerveillé, il décide de la recueillir et de l’élever avec sa femme, dans leur maison de campagne. Le bébé grandit extraordinairement vite et devient rapidement une magnifique jeune fille, d’une beauté transcendante et, son père veut lui offrir la vie de princesse qu’il estime qu’elle mérite. Direction la capitale pour mener la grande vie. La notoriété de Kaguya va crescendo et très vite, tous les hommes les plus importants du pays veulent l’avoir pour femme.

Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie
Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie

Un univers graphique sublime

Le conte de la princesse Kaguya est signé Isao Takahata, l’un des grands noms des studios Ghibli avec Miyazaki. Pour son dernier film, le génie du Tombeau des Lucioles a décidé d’adapter l’une des plus anciennes légendes japonaise datant du Xème siècle et offre ainsi à ses spectateurs une histoire magnifique, forte et émouvante.

Le conte de la princesse Kaguya un film poetique pour raconter la vie
Le conte de la princesse Kaguya un film poetique pour raconter la vie

Le film démarre et dès les premières secondes, c’est l’émerveillement. Visuellement, le le Conte de la princesse Kaguya est d’une beauté à couper le souffle. Les dessins sont à l’aquarelle, les traits de crayons au fusain sont lisses et gracieux. Les couleurs sont pastels, et les décors sont d’une beauté sans nom. Takahata nous offre un nouvel univers graphique à des kilomètres des films d’animations d’aujourd’hui et le rendu est tout simplement sublime.

Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie
Le conte de la princesse Kaguya : un film poétique pour raconter la vie

Quand Takahata raconte avec poésie l’histoire de la vie

Dès le début, le conte de la princesse Kaguya nous plonge dans un univers enchanteur avec la naissance de cette toute petite fille sortie d’un bambou. L’histoire est très poétique et nous transporte et nous émerveille durant la première moitié du film, le tout agrémenté de quelques notes d’humour qui ne manqueront pas de faire sourire les spectateurs. Dans la deuxième partie, le conte bascule vers une facette plus pessimiste, bien plus sombre et plus triste. Le père, voulant le meilleur pour sa princesse, décide de s’installer en ville. Kaguya est alors contrainte de mener une vie cadrée de princesse, avec les codes que cela implique alors que la jeune femme rêve de liberté. S’il n’est pas gênant que le conte bascule vers cet aspect plus négatif, le scénario en revanche en souffre un peu puisqu’il devient plus plat avec quelques longueurs.

Le conte de la princesse Kaguya un film poetique pour raconter la vie
Le conte de la princesse Kaguya un film poetique pour raconter la vie

Mais après tout, la vie de la princesse Kaguya raconte l’histoire de la vie, parsemée de doutes, de joie, de moments de bonheur, mais aussi de tristesse, de déception et d’attente. De la naissance à la mort, le film de Takahata a une vocation claire : mettre l’être humain face à sa propre histoire, sa propre image en soulignant l’importance de faire ce qui nous rend heureux.

Le conte de la princesse Kaguya un film poétique pour raconter la vie
Le conte de la princesse Kaguya un film poétique pour raconter la vie

Avec le Conte de la princesse Kaguya, Takahata tire sa révérence avec brio en offrant pour sa dernière oeuvre, une histoire riche émouvante et poétique. A découvrir, le 25 juin prochain au cinéma.

Julie Minvielle

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