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La vie d’une étudiante en Corée du Sud: ça donne quoi !

La vie d’une étudiante en Corée du Sud ça donne quoi grande

Émilie, étudiante en 3ème année de Licence LEA à l’Université Catholique de Lille est revenue pour nous sur son séjour en Corée du sud !

Emilie a eu la chance de partir pour un semestre en Corée du Sud. Revenue au mois de janvier, elle raconte son incroyable parcours d’étudiante et délivre ses conseils pour vivre et s’adapter à la culture locale.

Emilie, une étudiante passionnée de voyages

Émilie a la bougeotte. Dès l’obtention de son baccalauréat, elle part pour une durée d’un an aux États-Unis, en année de césure. Une fois sur place, son intérêt pour les pays asiatiques se développe, notamment en rencontrant des étudiants de Corée du Sud.

A son retour en France, elle intègre une licence Lettres Étrangères Appliquées à la FLSH, à Lille. L’idée de partir dans un pays asiatique, et notamment en Corée du Sud, ne l’a pas quittée. Elle souhaite prendre des cours de Coréen. Mais cette langue n’étant pas proposée dans le cursus, elle apprend le Chinois, complété par l’apprentissage de l’Anglais et de l’Espagnol.

Lors de sa deuxième année, elle postule pour partir un semestre en Corée du Sud, où elle est acceptée. Afin d’améliorer sa vie sur place, elle demande des bourses. Au final, Émilie bénéficie de deux aides différentes.

La bourse Mermoz, un outil unique pour un ou une étudiante de la région Hauts- de-France, a pour objectif d’encourager la mobilité à l’international.

Grâce à l’affiliation de la FLSH avec des universités coréennes, elle bénéficie aussi de la bourse GSK, qui est une aide allouée par le gouvernement coréen aux étudiants étrangers souhaitant venir en échange dans une université coréenne. Environ 200 bourses restent octroyées par an à des étudiants étrangers. Seulement 23 Français ont bénéficié de ce dispositif depuis 2010. Pour y avoir droit, Émilie a dû écrire une lettre de motivation et présenter un projet pro. Dans son cas, il s’agissait de prendre des cours de relations internationales afin de s’orienter à son retour en Europe vers la science politique.

Une adaptation pas si compliquée

C’est auprès de l’école INHA à Incheon qu’Émilie effectue son échange. Cette école, située à une heure et demie de Séoul, reste fortement reconnue dans la région pour la qualité de ses cours et a l’habitude de recevoir des étudiants étrangers. Les échanges restent constitués d’étudiants chinois, mais la deuxième population étudiante étrangère est française ! Tous ces éléments rendent l’intégration plus simple.

De plus, Émilie a de nombreux conseils à donner aux étudiants souhaitant faire un échange universitaire en Corée du Sud. Tout d’abord, elle préconise une prépa en amont du voyage. Quelques bases de coréen peuvent sembler utiles aussi, même si des cours restent proposés sur place. De plus, à l’INHA il semble utile de parler coréen pour intégrer des assos ou des clubs sportifs.

La barrière de la langue se ressent, selon Émilie. Le fait que les coréens ne maîtrisent pas l’Anglais complique aussi le processus. D’où l’intérêt de connaître quelques bases de Coréen !

Cependant, le Bureau des Etudiants fait tout son possible pour faciliter l’intégration des étudiants étrangers. Et les étudiants ont accès à de nombreuses activités.

La Corée du Sud, pays de contraste

Émilie avait quelques préjugés sur ce pays asiatique et des appréhensions concernant le choc culturel. Surprise cependant, en arrivant sur place l’étudiante n’a pas ressenti ce choc, et s’est plutôt sentie en sécurité.

Elle adore le contraste entre la modernité et la tradition qui est très présent en Corée du Sud. Émilie s’étonne de la disparité entre les temples dans les campagnes coréennes et la modernité des grandes villes, qui ressemblent à nos métropoles occidentales.

Un cliché est validé. Les Coréens sont des bosseurs acharnés, l’étudiante les retrouve très souvent à la B. U.  où ils travaillent d’arrache-pied. Cela ne les empêche cependant pas d’aimer faire la fête ! Ils apprécient aussi sortir dans des salles de karaoké ou des casinos pour se détendre. Vous cherchez un endroit pour sortir sur Séoul ? Emilie vous conseille le quartier Itaewon, un quartier d’expatriés. Ce lieu vivant (comprenez, peuplé de bars) est l’endroit où tous les étrangers se rejoignent afin de souffler un peu.

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