La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse maintient sa position sur les tests de dépistage au cannabis dans lycées. Mais ce n'est pas tout…
Sa proposition de tests de dépistage salivaire dans les lycées pour lutter contre la drogue avait fait du bruit et surtout polémique. Mais Valérie Pécresse, la nouvelle présidente de la région Ile-de-France, tient bon. Elle en avait d’ailleurs fait une promesse de campagne. Invitée sur la radio France Inter lundi matin, Valérie Pécresse a affirmé vouloir lutter contre toutes les formes d’addictions dans les lycées. Le but, faire baisser la consommation de cannabis dans les établissements. L’objectif premier et malgré tout de lutter contre le décrochage scolaire de certains lycéens. « À la racine de ce fléau, il y a les addictions », a expliqué Valérie Pécresse qui ne cible pas que le cannabis. Il y a « la drogue, l’alcool et les jeux vidéo, qui sont aussi une autre forme d’addiction », a rappelé la présidente de région.
Quatre point de lutte mis en place par Valérie Pécresse
La lutte contre les addictions mise en place par Valérie Pécresse se concentre sur quatre volets bien précis: « un volet diagnostic, un volet prévention, un volet sécurisation des lycées avec le plan anti-dealer, puis un volet désintoxication, car on manque cruellement de centres de désintoxication pour les jeunes », a-t-elle détaillé. Elle insiste d’ailleurs sur l’utilité des tests salivaires qui sont pour elle un « des outils pour que les proviseurs puissent faire le diagnostic de la situation et qui permettront aux médecins scolaires de faire des études épidémiologiques sur les classes ». Et pour ne pas créer de fortes polémiques, les résultats de ces tests ne seront pas donnés aux proviseurs des lycées.
Seul les parents seront au courant des résultats
Valérie Pécresse veut surtout que les jeunes prennent conscience de leur erreur, si bien que les résultats ne seront donnés « qu’au lycéen ou à ses parents s’il est mineur ». Selon la présidente de région, « on n’est pas dans une logique de sanction, on est dans une logique de sortir ces jeunes de leurs addictions ». Et pour ce qui est du financement de cette campagne, c’est la région Ile-de-France qui f« inancera les tests salivaires, pour les lycées qui souhaitent les mettre en place », a affirmé Valérie Pécresse. Pour affirmer sa proposition, elle a même déclaré que « c’est quand même paradoxal qu’on ait des lois qui interdisent d’aller mettre des publicités à moins de 100 mètres des établissements scolaires quand des dealers soient à moins de 100 mètres ».
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