Le tirage au sort a été validé par le gouvernement pour la sélection d'entrée à l'université. Une mesure qui ne passe pas chez les syndicats.
C’est avec une circulaire publiée le 27 avril dans le bulletin officiel que cette validation a été officialisée. En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur a entériné la pratique du tirage au sort à l’université. Une manière de sélectionner les candidats à l’université mais de manière totalement anonyme et sans prendre connaissance du dossier de l’étudiant.
Cependant, le texte ne banalise pas le tirage au sort de manière général. En effet, l’université ne pourra le pratiquer qu’en dernier recours. C’est à dire pour départager des candidats dont les critères de sélections sont identiques. C’est à dire qu’ils aient formulé les mêmes voeux sur la plateforme APB. La pratique, jugé douteuse, était déjà mise en place sur certains cursus dis à en tension à l’université. C’est le cas de Médecine, de Psycho ou de Staps.
Les syndicats étudiant parlent d’une sélection à l’université
Mais cette décision ne plait pas à la Fage et à l’Unef, les deux syndicat étudiant. Selon eux, le gouvernement abandonne le droit à l’égalité dans l’accès à l’université et aux études supérieurs. Une forme d’instauration de sélection. De leur côté, ils demandent simplement plus de moyens pour ouvrir de nouvelles places à l’université. D’autant que le nombre de futurs bacheliers risque encore d’exploser à la prochaine rentrée.
Tags : campus - sélection - université