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Université: condamnée à de la prison, ses notes pourraient la sauver

Université: condamnée à de la prison, ses notes pourraient la sauver

Une étudiante de l'université d'Oxford pourrait éviter la prison grâce à ses excellents résultats et son travail au sein de la faculté.

Lavinia Woodward est une jeune étudiante britannique de 24 ans. Cette dernière vivait une relation avec un garçon de son âge. Mais après quelques temps, le couple se dispute et l’affrontement tourne mal. En effet, la jeune femme, qui étudie à l’université d’Oxford poignarde son copain avec un couteau à pain. Elle va ensuite jusqu’à lui jeter son ordinateur portable et des pots en verre au visage.

La jeune femme a été jugée pour « coups et blessures volontaires » par un tribunal à Oxford. Celle-ci a d’ailleurs reconnu les faits. Malgré tout, le juge, qui l’avait condamné à quatre mois de prison, a commencé par reporter la peine de prison infligé à l’étudiante. Mais celle-ci pourrait même ne jamais la purger. En effet, la jeune fille, pourra être scolarisée l’université d’Oxford, a d’excellent résultats. Selon le Télégraph, c’est la raison de cette décision.

Une vie universitaire brillante

Mais la décision ne s’est pas faite anodinement. En effet, la jeune femme a eu la réponse positive à sa demande d’inscription à l’université. Celle-ci, jugée brillante, inspire à être chirurgienne. Et pour preuve, alors qu’elle n’exerce pas encore (professionnellement), a déjà publié de nombreux articles dans les revues médicales. Le juge Ian Pringle explique ce choix « il me semble que cette condamnation, si elle empêche une jeune femme talentueuse de réaliser sa carrière, ce serait une décision trop sévère ».

En effet, selon différentes informations, on se rend compte que la jeune fille est déjà brillante dans le domaine. Son nom apparaît déjà dans les Annales de la chirurgie thoracique, l’hypertension. Mais ce n’est pas tout, celle-ci aurait pour ambition de guérir les maladies cardiaques. Si bien que lors de sa première année d’université, elle réalisait déjà des tests précliniques. Une pratique qui ne commence habituellement qu’en troisième année.

Un passé trouble chez la jeune femme

D’autant que la jeune femme n’a pas agi sous énervement, mais aussi sous la crainte. Celle-ci a eu une vie troublée où un de ses ex-compagnons l’avait violentée. « Elle a vu un conseiller, ce n’est pas une option privilégiée que lui donne la justice », explique ses avocats. Ajoutant que « c’est seulement un juge qui lui donne une chance de prouver qui elle est ».

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