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Université: le parlement autorise la sélection en Master

Université: le parlement autorise la sélection en Master

La sélection en Master a été validée par l'Assemblée Nationale. Un vote qui met fin à un système qui privait parfois les étudiants de leur Master 2.

C’est fait ! Le parlement a donné son accord lundi 19 décembre après un vote de l’Assemblée Nationale pour la sélection en Master. Celle-ci sera effective dès la rentrée 2017 et a été saluée par le gouvernement comme une avancée « historique » dans l’histoire de l’Université française. Cette décision fait suite à une loi proposée par le groupe centriste du Sénat.

Une sélection à l’université qui fait l’unanimité sauf à droite

Le texte a été adoptée par les députés à main levée et en première lecture. C’est exactement le même texte qui a été voté au Sénat en octobre dernier. Cette loi inclut un droit à la poursuite d’études. Seul les députés du groupe Les Républicains étaient opposés à se projet de loi. La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon ont félicité cette avancée. Pour eux, ce vote met fin à une « situation incohérente et offre des garanties de clarté et de continuité aux établissements et aux étudiants ».

Le communiqué du ministère précise même qu’« aucun diplômé de licence souhaitant poursuivre ses études en master ne sera sans solution, sans choix, sans droit ». En effet, cette proposition de loi valide donc le cursus classique de l’université, licence-master-doctorat. Surtout que ce texte de loi a recueilli l’unanimité de tous les partis. En effet, il est issu de l’accord trouvé le 4 octobre entre les organisations étudiantes, les enseignants et personnels et les établissements d’enseignement supérieur.

Un nouveau système validé par tous les protagonistes

Cette décision met donc fin à une situation ubuesque. En effet, si la sélection à l’université était interdite, certains établissements étaient obligés de former un processus de sélection. Cela était dû au manque de place dans certaines filières. Dans certains cas, l’étudiant se voyait intégrer pour la première année de Master, mais pas la seconde. Le problème, c’est que l’équivalent bac+4 n’a aucune valeur dans le système de diplôme de l’université française. Ces sélections donnaient parfois recours à des décisions de justice.

Dans cette nouvelle proposition, l’étudiant devra être sélectionné en première année. S’il y a refus, il pourra solliciter le recteur. Ce dernier devra donc lui faire trois propositions dont une au sein même de son établissement ou, a défaut, dans un autre faisant parti de sa région académique. Une manière pour ne pas perturber les plans de formation de l’étudiant.

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