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Université: la ministre satisfaite du classement de Shanghai

Université: la ministre satisfaite du classement de Shanghai

La ministre de l'enseignement supérieur est satisfaite de la place de l'université française dans le classement de Shanghai.

« Ce qui est satisfaisant, c’est que la France reste 6e au classement mondial ». Tels sont les mots de Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement Supérieur invité sur Franceinfo. Cette dernière est en effet contente du résultat des établissements français dans le classement de la meilleure université du monde édité par Shanghai. « Cela signifie que dans la compétition internationale, nous sommes en capacité de tenir notre rang », a déclaré la ministre.

Frédérique Vidal satisfaite du résultat

Tous les ans, le classement de Shanghai détermine la meilleure université du monde. Publié le 15 août 2017, l’édition est dominée, voire même écrasée, par les établissements américains. Ils placent 16 universités dans le Top 20 mondial. Harvard arrive en tête devant Stanford. la première université européenne est celle de Cambridge qui monte sur la troisième marche du podium. Pour la France, la première université est celle de Pierre-et-Marie-Curie qui se trouve à la quarantième place.

Mais pourquoi la ministre se satisfait-elle d’une première université à la quarantième place ? C’est que le classement ne prend pas en compte les regroupements d’universités mis en place en 2013. Un système développé justement pour être concurrentiel à l’échelle mondiale. Pour Frédérique Vidal, « l’effet des regroupements n’est pas visible puisque les classements continuent de classer les établissements un par un et ne prennent pas en compte les regroupements ». Elle annonce d’ailleurs vouloir travailler pour une reconnaissance au niveau du classement de Shanghai.

Un résultat sur l’université française plutôt encourageant

Si le classement de Shanghai est souvent pointé du doigt par les universitaires, Frédérique Vidal annonce y voir une importance. Notamment parce que « la recherche est de plus en plus compétitive dans le monde et c’est extrêmement important d’avoir des points de comparaison ». Ajoutant par la suite qu’« Être présent dans ce classement, c’est faire partie du top 3 % des universités mondiales puisqu’il y a 500 universités classées sur 17 000 analysées ».

Relativiser mais pourtant stagner. La France se retrouve derrière le Royaume-Uni, la Suisse, L’Allemagne et les Pays-Bas… Une mauvaise place au classement européen qui devait être comblée par les rapprochements d’université. Comme c’est le cas de la Sorbonne à Paris qui devrait devenir une seule et unique université prochainement. Une union médiatique. En effet, le nom de la Sorbonne a une raisonnace international.

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