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Université: Manuel Valls veut mettre Cergy-Pontoise au niveau d’Harvard

Université: Manuel Valls veut mettre Cergy-Pontoise au niveau d'Harvard

Manuel Valls a pour ambition de mettre l'université de Cergy-Pontoise au même degrés d'importance qu'Harvard. Un projet ambitieux mais réel.

Manuel Valls était invité à l’université de Cergy-Pontoise. Il avait pour objectif de présenter son plan « Nation éducative » devant l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation. Une phrase de son discours a fait sensation: « dans 10 ans, on devra pouvoir dire j’ai fait Cergy comme on dit aujourd’hui j’ai fait Harvard ». Si cette phrase peut prêter à sourire, il faut noter que l’université francilienne a pour projet de se faire un nom à l’international.

En juin, l’université de Cergy-Pontoise a passé la première sélection de l’appel à projets de l’Agence nationale de la recherche. Ce projet a pour but de trouver « 10 campus internationaux qui rivaliseront avec les meilleures universités mondiales, qui formeront les meilleurs étudiants et attireront les meilleurs chercheurs », a expliqué le premier ministre selon le Parisien. Il était d’ailleurs accompagné de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education Nationale.

Manuel Valls au soutien de l’université de cergy-Pontoise

Lors de son discours, il s’est engagé à verser « un milliard d’euros par an sur plusieurs années ». L’Université de Cergy-Pontoise a tout intérêt à faire partie de la sélection finale. D’autant que pour atteindre ce but, 320 milliards d’euros seront nécessaires pour rivaliser à l’international et monter le campus idéal. François Germinet, président des 19 000 étudiants de l’Université, explique au Parisien comment s’y prendre. Il faut « faire venir les meilleurs chercheurs du monde à la Maison Internationale de la Recherche », déclare-t-il.

« On a été présélectionné un peu à la grande surprise. On était un outsider mais notre candidature a été remarquée », a ajouté le président. Il doit sans doute se féliciter de voir le Premier ministre soutenir la candidature de son université. Surtout que Manuel Valls soutient le projet à 100% et le défend. « Parce que c’est un campus à 30 km de Paris. Avec une véritable représentation de ce qu’on veut : de grandes écoles, des jeunes des quartiers populaires qui doivent être à égalité avec ceux des métropoles. Et aussi parce que je l’ai vu naître en tant qu’élu du Val-d’Oise il y a 25 ans », relate Manuel Valls dans le Parisien.

La concurrence avec les autres établissements est rude

L’université devra cependant se battre avec d’autres établissements français présents dans la sélection. Les établissements de Lyon-Saint-Etienne, Pau-Pays de l’Adour, Rennes et Nantes devront présenter leur projet devant un jury international. Les universités de Paris-Est, Montpellier, Lille, Bourgogne Franche-Comté, Lorraine, Côte d’Azur et Grenoble Alpes ont déjà été sélectionnées.

Dans les colonnes du Parisien, François Germinet confie son excitation. « Ce serait un honneur de faire partie de ces pôles d’enseignement supérieur d’excellence avec la puissance de feu des meilleures universités concernant la recherche », déclare-t-il. avant de conclure: « on a le potentiel pour faire partie du top 1 % des meilleurs mondiaux ! »

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