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Université: un étudiant anglais s’insurge contre des invitations à des ateliers sur le consentement sexuel

Université: un étudiant anglais s'insurge contre des invitations à des ateliers sur le consentement sexuel

un étudiant anglais s'est énervé contre son université pour avoir reçu une invitation personnelle à des ateliers sur le consentement sexuel.

Un étudiant est entré en guerre avec son université et a créé la polémique en Angleterre après avoir été invité à des ateliers sur le « consentement sexuel » par son établissement. George Lawlor, n’en revient d’ailleurs toujours pas.. C’est même par les réseaux sociaux qu’il a reçu cette invitation. « C’est la pire insulte qu’on ne m’ait jamais adressé depuis longtemps », déclare l’étudiant dans le journal de son université. Pour lui, « Cela implique que je ne comprends pas suffisamment bien ce qui constitue et ce qui ne constitue pas le consentement et c’est incroyablement blessant. Je n’insisterai jamais assez là-dessus ». Il a même posté une photo de lui tenant une pancarte où il est écrit: « Ce n’est pas ce à quoi ressemble un violeur ».

L’étudiant énervé reçoit une réponse de l’organisatrice

Très vite, les réseaux sociaux réagissent. Mais Josie Throup, l’une des étudiantes qui participent et organisent ces fameux ateliers a préféré répondre dans les colonnes du journal universitaire :« 80% des victimes de violences sexuelles connaissent leur agresseur. (…) Un violeur ressemble à un camarade de cours, à quelqu’un avec qui tu travailles, un ami, un voisin, un rendez-vous galant ». Mais il semblerait que l’étudiant n’assistera pas aux ateliers organisés. Ces ateliers justement, ont pour but d’entamer une discussion et un débat sur les « mythes et les faits entourant les violences sexuelles », selon le site internet de la manifestation.

Le viol d’étudiantes est un grave problème au Royaume-Uni

Bien sûr ce type de mouvement doit être connu et doit être enseigné. Mais il ne faut pas oublier« qu’une étudiante anglaise sur trois a déjà subi une agression sexuelle ou des avances non souhaitées à l’université », explique une journaliste du Telegraph sur le site internet du média, selon les traductions du Figaro. Le fait est que l’étudiant ne remet pas en cause le mouvement, mais la manière de procédé des envoies des invitations qui semblent plus pointer du doigt une personne, qu’une invitation à venir débattre.

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