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Universités: Paris Diderot vote pour la fusion avec Descartes et Sorbonne Nouvelle

Université: Paris Diderot vote pour la fusion Sorbonne Paris Cité

L’université Paris Diderot a voté oui. Oui pour la fusion avec les universités de Paris Descartes et Sorbonne Nouvelle dès 2019.

Paris Diderot, Paris Descartes et Sorbonne Nouvelle sont en train de construire un important projet de fusion. Après quelques reprogrammation, la fusion des trois universités parisiennes est donc de nouveau en question.

Trois universités veulent fusionner

Paris Descartes et la Sorbonne Nouvelle ont déjà voté en faveur du projet de fusion. Même si la littéraire Sorbonne Nouvelle semble moins convaincue que sa partenaire scientifique selon Le Monde (19 pour 16 contre).

Il ne manquait donc plus que l’accord du conseil d’administration de Paris Diderot. Ce mardi 3 janvier, elle a donc voté pour à 21 voix contre 14. Le vote prévu en décembre avait dû être repoussé après la manifestation d’une centaine d’étudiants opposés au projet.

Le principal syndicat étudiant, l’UNEF, avait clairement fait valoir son opinion sur cette fusion. Le projet prévoit la création d’une immense université regroupant quelques 85 000 étudiants. Il s’agirait ainsi de recevoir plus d’aides financières.

Opposition des étudiants et professeurs

Mais étudiants et professeurs sont opposés à cette Sorbonne Paris Cité proposée. D’ailleurs l’UNEF avait déjà manifesté contre la fusion des universités rennaises en 2014. L’UNEF dénonce alors le manque d’engagement du gouvernement qui profite des nouveaux statuts des universités.

Comme le syndicat étudiant le rappelle dans un billet, les universités sont devenues autonomes depuis une réforme de 2007. Mais le gouvernement de François Hollande n’a jamais tenté de remettre ce système en cause et a continué de verser des aides financières insuffisantes.

La seule façon pour les universités seraient donc de fusionner ? C’est en tout cas ce que pensent les présidents des universités parisiennes qui ont voté en majorité pour la fusion.

Pourtant, il y a trois ans elles avaient dû faire marche arrière après les plaintes des étudiants. Cette fois-ci, le projet est sur la table pour de bon et les présidents des universités espèrent pouvoir faire aboutir le projet dès le 1er janvier 2019.

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