Campus
Partager sur

Université: un accord en passe d’être trouvé sur la sélection des étudiants

Université: un accord en passe d'être trouvé sur la sélection des étudiants

Un accord semble avoir été trouvé par Najat Vallaud-Belkacem sur la sélection des étudiants. Reste à savoir comment se fera la mise en place à l'université.

Cela fait un an que le dossier piétine. La sélection des étudiants en Master 2 à l’université a fait débat au point de voir certains litiges se régler devant la justice. Mais la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, semble avoir trouvé un accord avec tous les partis. Mardi 4 octobre, les présidents d’université, les syndicats des personnels et les organisations étudiantes sont invités à sceller l’accord. Une négociation que le journal Les Echos a dévoilé lundi 3 octobre. Najat Vallaud-Belkacem avait d’ailleurs annoncé qu’elle légiférerait sur la question malgré le décret qui permettait à 40% des formations à sélectionner leurs étudiants entre les deux années du Master. Malgré tout, le Conseil d’Etat avait considéré cette sélection comme illégale de la part de l’université.

Un accord qui satisfait tous les partis

L’accord se base donc sur deux principes. Le premier et de permettre à l’université de sélectionner à l’entrée du Master. La ministre refuse malgré tout l’appellation de sélection. Le seconde principe, c’est d’assurer la poursuite des études pour les étudiants ayant validé leur licence. Cela signifie que l’université aura la liberté de fixer les capacités d’accueil des étudiants par cursus et de conditionner l’accession au master. Cette accession se fera sur la base d’un dossier ou d’un concours. Cela permet aux présidents d’université de pouvoir contrôler les effectifs. Dans certaines filières comme la psychologie ou certains cursus de gestion, la sélection pourra encore s’opérer entre les deux années de master selon Le Monde.

Mais cela semble un peut trop tourner vers l’université pour satisfaire les organisations étudiantes. C’est pourquoi le droit à la poursuite des études des diplômés de licence est primordial. Selon le Monde, ce droit serait aussi assuré par les recteurs. Il permettrait à un étudiant refusé dans son master à faire appel au rectorat. Celui-ci devra donc faire trois propositions, dont une obligatoirement dans l’université actuelle de l’étudiant. Ces propositions doivent évidemment prendre en compte le projet professionnel de ce dernier.

Une plateforme APB à l’université ?

Le vote du Cneser (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) permettra alors de valider cette nouvelle procédure le 17 octobre prochain. Si elle est validée, elle sera soumise dans une loi, un décret et un arrêté. Mais une question reste en suspend. Comment le recteur procédera pour mettre en place et contrôler le droit à la poursuite des études ? En effet, l’étudiant se verra soumis trois propositions dans le cadre de son projet professionnel. Mais comment le connaître ? C’est pour cela que l’idée d’une plateforme d’orientation à l’issue de la licence est en cours d’élaboration. Une forme d’APB pour l’université.

Afficher +