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Toulouse: L’ université Jean-Jaurès continue la grève !

Toulouse L' université Jean-Jaurès continue la grève grande

Le gros blocage qui touche l’ Université Jean-Jaurès de Toulouse n’est pas prêt de prendre fin. Pour cette troisième semaine de grève, les premiers touchés sont souvent les étudiants mais aussi les entreprises fournisseuses.

On en parle peu dans les médias mais le problème est grave. L’Université Jean-Jaurès de Toulouse entre dans sa troisième semaine de grève et de paralysie.

L’université est vite devenue le cœur de la contestation contre le processus de sélection à l’entrée dans le monde universitaire. Le blocus a été reconduit jusqu’à aujourd’hui mais risque certainement de continuer jusqu’à la fin de la semaine. L’université toulousaine, spécialisée dans les études artistiques, linguistiques et littéraires, est à l’arrêt depuis le 7 mars.

Université Jean-Jaurès : De nombreuses revendications !

L’accès aux bâtiments emblématiques du Mirail (surnom donné à cette fac) est quasiment impossible. La contestation a débuté l’évocation un projet de fusion entre le Mirail et d’autres établissements du site, dont 2 écoles d’ingénieurs. Ce mouvement a débuté en décembre mais s’est véritablement accentué depuis un mois.

En tête des contestations, le projet de sélection d’entrée à la fac et l’enfer de la plate-forme Parcoursup, remplaçant APB. Ainsi que la hausse des droits d’inscription et le fait de privilégier des filières scientifiques plus « rentables ». Car le « Mirail », ce n’est pas seulement l’université mais aussi le quartier populaire de Toulouse qui l’entoure. Malgré sa récente rénovation, l’Université connaît sa plus grande période de grève depuis au moins dix ans.

Université Jean-Jaurès : « Cette situation ne peut plus durer !»

De plus, le problème ne touche pas que les étudiants. Les vacataires n’ont toujours pas touché leur salaire du mois de mars. La Librairie Études, située sur le campus toulousain depuis 1989, a perdu 3 000 clients, de même pour le restaurant universitaire. Même les fournitures commencent à manquer dans les bureaux administratifs…

Pour la classe politique, la situation est embarrassante. Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon pointe du doigt « l’autoritarisme macroniste ». De son côté, la député LREM de Haute-Garonne, Corinne Vignon explique que « Cette situation ne peut plus durer ! Cette université pâtit de l’action d’un groupuscule politisé ! ». De plus, le Gouvernement ne veut pas reproduire l’évacuation d’une université, comme celle de Nanterre en mai 68. La situation n’est donc prête de se rétablir à Toulouse !

Théau Berthelot – Etudiant ISFJ

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