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SIDA: plus d’un étudiant sur 10 pense qu’il est facile d’en guérir

SIDA: plus d'un étudiant sur 10 pensent qu'il est facile d'en guérir

Près de 12% des étudiants pensent qu'il est facile de guérir du SIDA. Un chiffre alarmant mais qui cache encore de grave problème sur cette maladie.

C’est un constat inquiétant que révèle cette étude. Une enquête réalisée par la SMEREP, la sécurité sociale étudiante, dévoile que plus d’un étudiant sur 10 pensent qu’il est facile de guérir du SIDA. Cette étude dévoilée à l’occasion de la Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA le 1er décembre, a pour but de sensibiliser avec cette maladie qui a touché encore 6 200 nouvelles personnes en 2013 selon Aides.

Le dépistage est encore tabous chez certains

L’étude révèle notamment des habitudes inquiétantes en matière de sexualité. Notamment sur le port du préservatif « qui est loin d’être systématique », selon le communiqué de presse de la SMEREP. « L’enquête publiée par la SMEREP met en lumière la désinformation des jeunes au sujet du SIDA, notamment concernant sa guérison et ses modes de transmission », écrit Hadrien Le Roux, Président de la sécurité sociale étudiante. Ajoutant qu’il tient à « rappeler aux lycéens et étudiants l’importance d’être vigilant et de se protéger lors de rapports sexuels ».

L’étude ne s’arrête pas là. Elle explique que seulement « 17% des étudiants de France ayant déjà eu un rapport sexuel se font systématiquement dépister lors d’un changement de partenaire ». Ils sont même d’ailleurs 27% à ne jamais s’être fait dépister dont 39% chez les hommes. Dans la majorité des cas, ces personnes estiment ne pas avoir pris un risque (53%). Viennent ensuite les explications de ne savent pas où faire ce type de test (26%), n’aime pas les prises de sang (10%) et préférant ne pas savoir (7%).

Les fausses rumeurs sur le SIDA existent encore

La désinformation va encore plus loin car aujourd’hui, 12% des étudiants sont persuadés que grâce au traitement, on peut guérir facilement du SIDA. De plus, des fausses croyances sur les méthodes de transmissions du VIH sont encore répandues. 7% pensent qu’embrasser une personne séropositive peut vous contaminer. 4% sont persuadés que boire dans son verre peut être dangereux. Plus loufoque encore, 15% pensent qu’une piqure de moustique peut les rendre malade.

Chez les lycéens, seul 13% déclarent avoir déjà eu recours à un dépistage lors d’un changement de partenaire. 9% pour ceux scolarisés en Ile-de-France.

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