Campus
Partager sur

Scandale: des étudiants publient des photos porno sur un compte Snapchat au nom de leur université !

Scandale: Des étudiants publient des photos porno sur un compte Snapchat au nom de leur université

Les étudiants d'une université belge jouent les acteurs pornographiques sur un compte Snapchat au nom de l'établissement.

En Belgique, les étudiants se lâchent. Plusieurs comptes Snapchat publient depuis quelques jours des images plus que subjectives. Strip-teases, fellations et poses dénudées… les jeunes envoient leurs photos et vidéos à l’administrateur du compte qui centralise le tout avant de les diffuser sur le réseau social. Le scandale a commencé avec un compte Snapchat au nom de l’université de Mons, avant de se propager dans plusieurs établissements de l’enseignement supérieur belges.

Le compte Snapchat porno des étudiants de Mons

Du porno sur Snapchat au nom de l’université de Mons, c’est ainsi que l’affaire a commencé en Belgique. Le compte public « snap.umons » s’amuse à diffuser des photos de poitrines, fesses et sous-vêtements depuis quelques jours. D’autres images entrent quant à elles dans la catégorie de la pornographie. Des étudiants s’amusent à envoyer des photos de leur sexe en gros plans alors qu’ils se masturbent. Ils se filment parfois même en plein rapport sexuel. « Quand j’ai vu ça, tout d’abord, j’ai ri. On suivait ça un peu comme une série, toutes ces images qui nous arrivaient », raconte une étudiante. « Mais très vite on s’est dit que ça allait trop loin », renchérit l’une de ses amies. L’université quant à elle compte porter plainte. « Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux et sommes confrontés pour la première fois à ce type de nouvelle. Nous allons réagir très vite, et très durement », explique Valery Saintghislain, responsable communication de l’UMons.

Le scandale touche aussi des mineurs

L’affaire s’est révélée contagieuse. Un scandale similaire a touché un autre établissement. Mais cette fois, les étudiants sont des mineurs. La direction du Séminaire de Floreffe, une école catholique réputée de Namur, ne parvient pas à faire cesser ce jeu malsain. Dans un mail, elle a expliqué aux parents d’élèves la situation en omettant volontairement de préciser le type de photos qui circulait et exige « donc l’arrêt immédiat des activités ainsi que la fermeture définitive de ce compte ». Une maman a reçu les confidences de son fils de 13 ans. « Pour moi, c’est de l’incitation à la débauche. Ce n’est pas comme ça que j’éduque mon fils. Qu’on ne vienne pas me dire que ça fait partie du folklore, comme ont pu le dire certains après l’affaire révélée à l’université de Mons. Ici, on ne se trouve pas entre adultes », s’affole-t-elle.

Afficher +