Selon Dans ma culotte, grâce à une étude avec Opinion Way, 91% des étudiants souhaitent la gratuité des serviettes hygiéniques et tampons
Il s’agit d’un sujet qui fait toujours parler. Et qui est souvent tabou. Pourtant, les règles, les serviettes, ou les tampons, font partie du quotidien, ou presque, de la majorité des femmes dans le monde. Et ce sujet devrait être un peu plus souvent abordé. C’est en tout cas ce que souhaite la marque Dans ma culotte, comme le prouve une étude qu’elle a mené auprès de certains étudiants.
Les tampons c’est tabou
Si le tabac est peut-être tabou pour Bernard Campan et Didier Bourdon dans « Le Pari », les serviettes et les tampons le sont tout autant. Notamment chez les hommes. En effet, rares sont les personnes du sexe masculin à évoquer ce sujet.
Que ce soit entre amis ou tout simplement avec leur compagne. Pourtant, cela n’a rien d’extraordinaire et mieux vaut aborder le sujet pour le rendre plus « léger », plutôt que d’en faire une fixette et mettre une femme dans l’embarras.
Idem pour les étudiants. Ces derniers ont parfois du mal à en parler. Que ce soit par honte ou par dégoût. Mais si nous parlions un peu plus librement de la chose, peut-être que des aides supplémentaires pourraient se faire pour les femmes.
Comme par exemple la gratuité des protections hygiéniques. Chose qui entrait d’ailleurs en vigueur durant cette rentrée pour tous les étudiants. Frédérique Vidal ayant pris cette décision au début de l’année 2021.
Un choix que nous pouvons d’ailleurs salué et qui a sans doute aidé de nombreuses jeunes femmes depuis plusieurs semaines. Mais au final, à quel moment, réellement, le sujet des règles se voit abordé. A quel âgé et dans quel contexte ?
Pour cela, la marque Dans ma culotte donnait justement la réponse. En effet, par le biais de son étude, elle dévoilait à quel moment de leur vie, les étudiants parlaient pour la première fois de « la » période. Et cela peut souvent varier.
Les étudiants veulent des tampons et serviettes gratuits
Selon l’étude : « Le sujet des règles est majoritairement abordé pour la première fois autour de l’âge de 12 ans (c’est le cas pour 76% des femmes et 42% des hommes). Pour 46% des Français c’est la mère qui est la personne de référence sur le sujet. »
Avant d’ajouter : « c’est elle qui se charge d’en parler. Même si 11% des Français déclarent avoir appris seul de quoi il s’agissait. Au quotidien, 43% des Français en parlent ouvertement avec leur conjoint et 33% avec leurs amies femmes. »
Nous nous trouvons encore loin de la moyenne. Et ces chiffres ne grimpent pas chez les étudiants. Ces derniers, se trouvant 91% à vouloir la gratuité des protections menstruelle. Du moins, sur la tranche d’âge des 18-24 ans.
La marque Dans ma culotte ayant d’ailleurs fait le premier pas cette année. Celle-ci, précisant dans son étude : « en 2021, plus de 60 000 protections périodiques lavables gratuites ont été distribuées. Dans les établissements d’enseignement. Afin d’aider les jeunes étudiants qui souffrent de la précarité menstruelle. »
Un geste que de nombreuses entreprises ou associations devraient s’inspirer. Mais avec le choix fait par Frédérique Vidal, nous pouvons espérer nous trouver sur la bonne voie. C’est en tout cas tout ce que nous souhaitons.
Tags : Frédérique Vidal