Être étudiant, c'est déjà la galère en somme. Cela étant, la rentrée 2021 n'a rien arrangé, bien au contraire. C'est la grande précarité...
Pas si facile la vie d’étudiant en 2021. Alors que certains ont fait leur rentrée début septembre, voilà que la précarité les menace toujours… MCE TV vous dit tout de A à Z.
Une précarité qui ne décroît pas chez les étudiants
En voilà donc une réalité qui a de quoi causer du souci au corps étudiant. En effet, ce dernier doit faire avec la précarité de la reprise des cours.
Cette année, l’on assiste donc à une hausse du coût de la vie pour les jeunes en cette rentrée. Entre coût des fournitures, loyer et courses, la vie leur revient cher.
Notons aussi de nombreuses inégalités chez cette part de la population. Tous ne touchent pas par exemple l’un des échelons de la bourse du Crous.
Frais de scolarité à avancer, premiers loyers, coûts des meubles… Encore des dépenses qui s’accumulent pour les primo entrants à la fac.
Fort heureusement, certains peuvent compter sur les initiatives solidaires. Comme les nombreuses épiceries solidaires par exemple, mais pas que.
Des collectifs organisent aussi des dons de meubles. Tandis qu’Emmaüs par exemple, donne droit à des rabais défiant toute compétition sur ses meubles et fournitures.
Un bon moyen en somme d’amortir les dépenses du début d’année. Est-ce toutefois suffisant pour que les jeunes se refassent une santé financière ? Rien n’est moins sûr.
Face à cela, la ministre de l’Enseignement supérieur fera une conférence de presse. Conférence qui aura donc lieu ce jeudi 30 septembre.
Il faut dire que cette question alerte de nombreuses personnes. À commencer par les syndicats étudiants. Parmi eux, la Fage, citée par 20 Minutes.
Le président de cette dernière indique que les épiceries solidaires font face à de nombreuses demandes. Preuve que la précarité est bien présente…
Rentrée 2021: de nombreux étudiants en situation de précarité
Le constat est bien là : les jeunes souffrent de précarité en cette rentrée. Ce qui pousse de nombreuses assos à mettre les moyens pour aider les jeunes dans cette situation.
On voit alors naître de nombreuses banques alimentaires. Car ces ressources, pourtant primaires, manquent à une part de la jeunesse en études.
Certains se plaignent alors de devoir finir le mois en ne mangeant que des pâtes, par exemple. Voire en sautant certains repas pour ne pas s’endetter.
D’un point de vue logistique, pour ces banques alimentaires, c’est une autre paire de manches. Comme le relate Linkee à 20 Minutes.
« Nous disposons de 20 lieux de distributions dans toute l’Ile-de-France et nous offrons entre 150.000 et 200.000 repas aux étudiants chaque mois. Mais cela ne suffit pas », relate un porte-parole de l’asso à nos confrères.
« Car depuis la rentrée, nous avons plus de demandes qu’en juin. Nous allons donc ouvrir de nouveaux lieux de distribution bientôt ».
Pour la Fage, « à cette rentrée, elle doit répondre à 500 demandes d’inscriptions ». Voilà donc l’un des principaux points de tension qui sera abordé lors de la conférence de presse de la ministre Frédérique Vidal.
Sur la table, l’offre de jobs étudiants adaptés insuffisante, malgré la plateforme 1 jeune 1 solution. Mais aussi, les revenus faibles et le manque de logement et l’absence d’aides familiales adaptés à toute situation.