On ne peut pas dire que l'année 2021 soit la plus rassurante. Le personnel lui aussi s'inquiète quant au retour des étudiants à la fac...
On ne peut pas dire que la rentrée 2021 se fera en toute sérénité. En effet, le personnel semble plus que jamais inquiet quant aux étudiants. MCE TV vous dit tout de A à Z.
Une inquiétude plutôt légitime pour le personnel éducatif
Plus que quelques jours avant la rentrée. De quoi en rendre certains plus pessimistes que d’habitude en somme.
Pour cause, cette année semble particulièrement intense pour les étudiants et élèves du secondaire et du primaire, tout comme pour le supérieur.
En ligne de mire : les mesures sanitaires, la crise sanitaire bien entendu et le variant du Covid-19. Autant vous dire que le personnel éducatif se trouve fort chamboulé.
Alors que les élèves vont reprendre le chemin de l’école le 2 septembre prochain, l’on se demande comment cette année se déroulera.
De leur côté, les syndicats s’organisent déjà, notamment dans la région d’Ariège dans les Pyrénées. C’est du moins ce que rapporte La Dépêche.
Des mesures qui interpellent donc la FSU notamment. Comme l’a indiqué Marc Faget, secrétaire du FSU à La Dépêche.
Celui-ci estime donc que « les préconisations peuvent sembler légères […] compte tenu du variant delta ». Un bien triste constat.
D’autant plus que les moins de 12 ans n’ont pas encore procédé au chemin de vaccination. Le secrétaire a donc des inquiétudes légitimes face à cela.
Il espère d’ici-là que les tests se déploieront en masse « pour les élèves dans le premier degré », précise-t-il. Reste à voir si cela se mettra en place.
Un constat qu’il n’est bien sûr pas le seul à relater. Au contraire ! Son binôme, M. Estalrich semble même « étonné » des mesures prises par l’État.
Rentrée 2021: le variant Delta inquiète d’ores et déjà le personnel
« On a l’impression que coûte que coûte, les élèves doivent aller à l’école », remarque le secrétaire de la FSU. Ce dernier se dit donc « étonné de la gestion » de l’État face à cette rentrée.
« Le très gros reproche, c’est que rien n’a été fait pour préparer la rentrée », précise-t-il. « Bien au contraire ».
Cela étant, M. Loguillard, secrétaire de l’union nationale des syndicats autonomes (UNSA) semble satisfait du fait que la vaccination soit un choix.
« Elle va concerner les collégiens et lycéens, sur la base du volontariat », ajoute-t-il. Une vaccination qui pourrait être organisée par l’ARS, agence régionale de santé.
Et ce « dans les établissements scolaires, plutôt qu’à l’extérieur sur les temps de pause ». Qu’à cela ne tienne !
Une autre critique du premier degré : le manque de remplaçants. En effet, la rentrée devrait se faire « à flux tendu », comme le rappelle Marc Faget du FSU.
« Je crains que, très vite, [on] soit en manque de remplaçants », rapporte-t-il. « Et que l’[on] soit contraints à employer des contractuels ».
La solution : augmenter le nombre de places aux concours. Un autre point qui pourrait être néfaste : l’école à domicile.
« Le premier degré est confronté à une baisse des effectifs », relate M. Loguillard. « En moyenne, il y a à peu près à 20 élèves par classe ».
A contrario, les écoles du second degré semblent surchargées. Certaines classes comptent jusqu’à 35 voire 36 étudiants...