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Etudiants: des jeunes sous le choc après l’incendie dans leur lycée !

Etudiants: des jeunes sous le choc après l’incendie dans leur lycée !

Drame dans le lycée professionnel André Boulloche ce week-end. Les étudiants sont encore sous le choc après l'incendie dans l'établissement.

Ce week-end a eu lieu un terrible incendie. En effet, le lycée pro André Boulloche à Saint-Nazaire a pris feu. Un choc pour ses étudiants. MCE TV vous dit tout de A à Z.

La piste d’un incendie accidentel écartée ?

Alors que les étudiants ont fait leur rentrée plus tôt ce mois-ci, voici qu’un lycée prend feu. Il s’agit du lycée André Boulloche. Un lycée qui se situe alors dans la région du Pays de la Loire, à Saint-Nazaire.

Tout s’est déroulé la nuit de vendredi à samedi dernier ; le bâtiment envahi par les flammes a bien vite été maîtrisé par les pompiers sur place.

Les secours ont donc pu éviter que le foyer ne propage les flammes à plus de 100m2 du préau. Cette réactivité a donc permis d’épargner les annexes ainsi que les bardages en bois.

Si à ce jour, tout danger semble écarté, la piste d’un incendie volontaire revient sur le tapis. C’est du moins la piste que suivent désormais les autorités.

En effet, l’idée qu’un incendie accidentel puisse avoir eu lieu semble étrange aux yeux des autorités. La raison ? Il est peu probable qu’un début de feu se profile à cet endroit.

De quoi susciter l’indignation de nombreuses personnes. Qu’il s’agisse du personnel, des riverains et bien entendu des élèves.

« C’est quoi ici ? » a dit l’un d’entre eux, cité par France Bleu. « C’est un lycée, c’est un endroit où on apprend », s’indigne cet étudiant de 18 ans en plomberie.

Fort heureusement, il peut retourner en cours, grâce à l’efficacité de l’intervention des pompiers. Ce qui ne l’empêche pas d’exprimer sa colère.

Comme beaucoup d’autres, il reste sous le choc. Il faut dire que cela n’a rien de réjouissant, de passer à côté d’un tas de cendres et de gravats…

Les étudiants de Saint-Nazaire sous le choc après l’incendie

De son côté, le proviseur aussi semble indigné par la situation. « Notre slogan, c’est la bienveillance », a dit celui qui accompagne tous les étudiants, « sans distinction ».

S’il n’y a pour l’heure, pas de coupable à accabler, M. Rédouane Morchid attend la fin de l’enquête pour se prononcer quant aux éventuelles sanctions. Tout comme le rectorat.

Cela étant, la police semble persuadée qu’il s’agit-là d’un acte de malveillance. Rappelons que le foyer s’est déclaré dans une poubelle, ce, à quelques pas de l’entrée de l’école.

Difficile d’imaginer un incendie accidentel à cet endroit-ci. S’agit-il d’un acte volontaire perpétré par un étudiant ? Ou bien une personne extérieure ?

Pour l’heure, le mystère reste entier, malgré l’étendue des dégâts. Le préau semble complètement carbonisé, avec un béton mis à nu et des barrières tout autour.

Des dégâts qui se comptent déjà en dizaines de milliers d’euros d’après le proviseur. Reste à voir ce que l’enquête révèlera une fois qu’elle sera terminée.

Pour l’heure, les élèves reprennent les cours, esquivant le préau sinistré pour se rendre dans les bâtiments et annexes dans lesquels leurs cours ont lieu.

En effet, le fait que ces derniers soient épargnés leur permet d’accéder à leurs ateliers. Et donc de continuer à étudier pour espérer s’insérer sur la voie professionnelle.

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