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Rentrée 2017: les syndicats étudiants tendus pour la nouvelle année

Rentrée 2017: les syndicats étudiants tendus pour la nouvelle année

La rentrée 2017 va se faire sous tension avec les syndicats étudiants. En cause, le coût de la vie et les réforme du monde universitaire qui s'annonce.

On sait que la politique de Macron et du gouvernement risque de déplaire à certains. Et c’est le cas des syndicats étudiants qui annonce déjà une Rentrée 2017 sous tension. En effet, plusieurs dossiers chauds restent à régler sur le débat de l’université. Et pas sûr que ces derniers aient leur mot à dire sur certains sujets. Voici les trois points les plus chaud de la Rentrée 2017.

Les prérequis pour l’entrer à l’université

Premier point, celui des prérequis. Un certains nombres de condition à remplir pour entrer dans telle ou telle filière. Alors que près de 65 000 étudiants ayant obtenu leur bac attendent encore une place à l’université, c’est l’idée qu’a trouvé Frédérique Vidal. En effet, pour éviter les tirages au sort, la ministre de l’Enseignement Supérieur a souhaité mettre en place des prérequis. Une demande qui concorde avec les attentes des présidents d’université mais qui fait craindre le pire aux syndicats étudiants. Notamment sur la question de la sélection dont certains craignent un premier pas de la part du gouvernement. Prévu pour la Rentrée 2018, cette réforme s’organise autour des discussions qui sont entreprises avec les principaux acteurs du monde étudiant.

La baisse des APB à la Rentrée 2017

Cette mesure ne touche pas seulement les étudiants. Mais ils sont nombreux à profiter de cette aide de la part de l’Etat qui participe à leur loyer. La baisse de 5 euros peut sembler légère, mais cela handicap de nombreux étudiants. Si bien que La Fage et son représentant pensent déjà à une mobilisation. Jimmy Losfeld, président du syndicat explique aux Echos que « la rentrée universitaire s’annonce extrêmement tendue. Depuis quelques mois, les signaux qu’envoie l’Etat à l’adresse des étudiants ne sont vraiment pas bons. Nous avons voté une motion de mobilisation à la rentrée. Sauf annonce forte d’ici là, nous ferons valoir nos droits dans la rue ».

Si pourtant, les frais de scolarité ont été gelés à 184 euros, les ressources sont diminuées de l’autre côté. Un double discours qui semblent agacer les représentants des jeunes à quelques jours de la Rentrée 2017.

L’augmentation du coût de la vie

Chaque année, le coût de la vie est au centre du débat sur les étudiants. Souvent ayant peu de moyens, les étudiants subissent aussi l’augmentation des prix. Notamment sur la question des transports en commun qui augmentent en moyenne de deux euros dans les plus grandes métropoles du pays. Associé à une augmentation de deux euros l’affiliation à la Sécurité sociale étudiante.

De plus la baisse des APL vient à contre-courant de l’augmentation des loyers. Ces derniers représentent en moyenne 55% du budget des étudiants selon une étude de l’Unef qui date de 2016. D’autant que les petits logements n’ont pas été concernés par la loi d’encadrement des loyers promulguée en 2015. Selon Le Monde, les petits appartements sont mis en location avec une surplus de 143 euros.

Selon une étude de la Croix Rouge, près d’un quart des étudiants vivent encore sous le seuil de pauvreté.

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