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Rentrée 2015 : le cout de la vie augmente, pas les ARS

Rentrée 2015 : le cout de la vie augmente, pas les ARS

La rentrée aura maintenant lieu dans moins de deux semaines avec, comme chaque année, de nombreuses dépenses à prévoir pour les lycéens et leur familles

La rentrée aura maintenant lieu dans moins de deux semaines avec, comme chaque année, de nombreuses dépenses à prévoir pour les lycéens et leur familles.

Pour permettre aux familles les plus modestes de subvenir à certains frais (achat de fournitures, tenues pour l’EPS…), l’allocation de rentrée scolaire a été versée en début de semaine à environ 3 millions de foyers. Son montant est cette année de 395,90 € pour les lycéens.

L’UNL tient a souligner qu’en n’augmentant pas le niveau de l’ARS cette année pour la première fois depuis 5 ans, le gouvernement fait le choix de laisser le coût des études s’alourdir encore un petit peu plus pour l’ensemble des familles, bénéficiaires ou non de l’allocation de rentrée scolaire, à hauteur de 0,2%.

A l’occasion de cette rentrée, la hausse des tarifs de la papeterie, des fournitures de rentrée et autres frais nécessaires est de 1,1% (environ 3,17% selon l’association Famille de France). Alors que le coût de la vie continue d’augmenter, il aurait été plus que souhaitable que l’augmentation de l’ARS prenne cette autre donnée en compte notamment pour les lycéens professionnels qui font face à l’achat de trousseaux professionnels se retrouvent désemparés sans l’aide de l’Etat.

L’UNL déplore que l’allocation de rentrée scolaire ne couvre pas tous les frais annexes aux études mais aussi que nombre de familles n’en bénéficient pas: les frais engendrés par les études ne se cantonnent pas au simple achat de fournitures scolaires mais touchent aussi des domaines plus larges comme par exemple les voyages de découverte, les frais d’internat, de transports, les manuels, la demi-pension,… Ceux-ci ont un coût variable mais peuvent représenter une dépense de plusieurs centaines d’euros au cours de l’année et il est impossible pour les foyers de s’y dérober.

Au nom du principe de gratuité de l’éducation, il faut aussi prendre en compte ces frais dans le calcul des différentes aides, afin que les contributions demandées aux parents ne soient pas un facteur discriminant pour certains élèves.

Pour garantir ce principe de gratuité, c’est les modalités même de l’ARS qu’il faut revoir puisqu’elle agit par classe d’âge et non par classe scolaire ne garantissant pas une aide aux élèves de plus de 18 ans ayant redoublé et devant passer le baccalauréat. Nous demandons de même à ce que les fournitures scolaires soit considérées comme des produits de première nécessité afin de bénéficier d’une TVA à taux réduit.

Communiqué.

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