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Précarité étudiante: un jeune sur 2 contraint de sauter un repas !

Précarité étudiante: un jeune sur 2 contraint de sauter un repas !

La précarité étudiante ne faiblit pas. Près d'un jeune sur deux se voit même dans l'obligation de sauter un repas au cours de la journée.

La précarité étudiante se fait de plus en plus présente chez les jeunes. Aujourd’hui, un élève sur 2 se voit contraint de sauter un repas. MCE TV vous dit tout de A à Z !

Précarité étudiante un fléau qui prend de l’ampleur depuis le début de la crise sanitaire

Repas à prix réduits, ventes alimentaires solidaires, paniers-repas. Nombreuses sont les méthodes mises en place afin d’aider les jeunes à faire face à la précarité étudiante. 

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci semble avoir pris de l’ampleur depuis le début de la crise sanitaire. À la capitale comme en province, les élèves sont de plus en plus en difficulté. 

Si bien qu’Emmanuel Macron avait tenté d’aider les jeunes. En janvier dernier, les repas du Crous étaient passés à 1 euro. Grâce à cette action, les étudiants pouvaient alors se sustenter de 2 repas complet par jour pour seulement 2 pièces.

Mais ce n’est pas tout. En plus de cette action solidaire, certaines entreprises n’ont pas hésité à se mobiliser. Intermarché, par exemple, offrait des bons d’achat d’une valeur de 10 euros à tous les jeunes à partir de 20 euros de dépenses.

De plus, les associations comme les Restos du Coeur ou le Secours Populaire ont aussi pris la décision d’agir. De belles initiatives qui ne semblent pourtant pas suffire.

En effet, la précarité étudiante est toujours aussi présente. Si bien que l’association Linkee vient tout juste de publier une étude alarmante. Cette dernière affirme que près d’un élève sur deux se voit dans l’obligation de sauter un repas. 

Une situation de plus en plus préoccupante. D’ailleurs, près de 40 % des jeunes seraient même prêts à abandonner leurs études. Une triste nouvelle qui inquiète beaucoup.

Précarité étudiante: un jeune sur 2 contraint de sauter un repas !
Précarité étudiante: un jeune sur 2 contraint de sauter un repas !

97 % des étudiants interrogés vivent sous le seuil de pauvreté

« Pas de vacances pour la précarité. » Voilà ce qu’indique le président de l’association Linkee, Julien Meimon. Des propos rapportés par le Figaro.

Des mots difficiles qui semblent rendre compte de la situation alarmante de la précarité étudiante. En effet, au cours de l’étude réalisée par l’organisation, près de 4000 jeunes ont été interrogés. 

Parmi eux, 97 % font état d’une difficulté financière. « Ces gamins vont mettre beaucoup de temps à s’en relever (de la crise liée à la covid-19 ndlr). C’est un problème de fond qui n’est pas tranché parce que les terrasses ont ouvert et que les gens se préparent à partir en vacances », explique Julien Meimon.

Les choses vont donc de mal en pis. Notamment au niveau alimentaire. En effet, 7 étudiants sur 10 n’ont pas la possibilité de manger de la viande ou du poisson. Tandis qu’un jeune sur 2 n’a pas de quoi s’acheter des fruits ou des légumes. 

Le Figaro annonce alors que l’association Linkee distribue chaque mois plus de 200 000 repas gratuits. Et ce, dans le but de lutter contre cette précarité étudiante. 

Une difficulté qui semble avoir des conséquences sur leur niveau scolaire. La crise sanitaire a bel et bien prouvé une augmentation du problème. Mais les étudiants étaient déjà frappés par ce fléau depuis plusieurs années. Une preuve que les dispositifs mis en place depuis quelque temps ne sont encore pas assez nombreux.

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