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Parcoursup: Les inscriptions tardives et surbooking déboussolent les universités !

Alors que Parcoursup semblait décevoir les étudiants, la mauvaise organisation déboussole aussi totalement les universités !

Alors que Parcoursup semblait décevoir les étudiants, la mauvaise organisation déboussole aussi totalement les universités !

Alors que moins de 60 % des futurs étudiants validaient leur orientation, les universités sont déboussolées à cause des inscriptions tardives des étudiants sur Parcoursup. MCE vous dit tout.

Les universités déçues de Parcoursup

Alors que la rentrée approche doucement, beaucoup d’établissements d’enseignement supérieur se sentent déboussolées face au nombre d’étudiants à accueillir. En effet, Parcoursup bouleverse le système car les inscriptions tardives sont nombreuses. En effet, les étudiants s’inscrivent même pendant les vacances d’été.

Effectivement, sur les 812.000 lycéens et étudiants en réorientation qui se sont inscrits sur Parcoursup, seuls 58 % validaient définitivement leur orientation en fin de semaine dernière. En plus de cela, on comptait 115.993 étudiants ayant reçu une proposition tout en maintenant d’autres voeux en attente. De plus, on comptait 68.331 élèves à n’avoir eu aucune réponse positive.

Parcoursup fait basculer le système

Parcoursup semble tout à fait faire basculer le système par rapport à APB. En effet, Parcoursup instaure un mécanisme de désistement des candidats qui fait mouliner la plate-forme en continu. Gilles Roussel, à la tête de la Conférence des présidents d’université (CPU) déclare: « La convergence est très lente et le comportement des élèves, souvent très surprenant. »

De plus, il ajoute: « Certains gardent des voeux en attente très longtemps, alors qu’ils savent très bien qu’ils ne les prendront pas. Juste pour savoir s’ils auraient été pris dans toutes les filières demandées ou pour, éventuellement, repousser le plus tard possible le choix de leur filière. » Un autre problème survient : le surbooking. en effet, celui-ci est imposé à hauteur de 10 % par le ministère. Alors, il vient ajouter un autre souci d’organisation à des établissements. En effet, les universités expliquent que « claquer des doigts » pour ajouter des places. Pas faux, en même temps ! Alors, Parcoursup semble encore poser quelques problèmes…

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