Face à la colère des étudiants, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour aider ces derniers à enter en Master
Cette année, plusieurs étudiants se retrouvent orphelins d’établissements pour prétendre à un master. Pourtant, la plupart ont décroché une mention. Mais cela ne semble pas suffire… C’est pourquoi, le gouvernement a pris la décision d’aider ces élèves qui se retrouvent sans rien.
Bon élève mais pas assez
Ce n’est un secret pour personne, après avoir décroché une licence, cela ne vous assure pas pour autant une place pour le master. Des milliers d’étudiants se retrouvent dans ce cas comme le notent nos confrères des Echos.
Ils sont plusieurs à faire part de leur mécontentement face à cette situation. Notamment Léa, coauteur de la pétition « Nous sommes de bons étudiants, nous avons eu des mentions et pourtant, nous n’avons aucun master ».
Celle-ci, faisant aussi savoir : « On nous encourage à continuer nos études mais, au final, on se retrouve avec une sélection et des places mal allouées par le ministère. » Le média, précisant qu’elle serait en attente sur 10 dossiers de candidature de droit.
Comme nous vous le faisions savoir, Léa est loin d’être la seule dans cette situation. Selon l’UNEF, pour satisfaire tout le monde, il faudrait débloquer 20 000 places en plus en master… Un chiffre colossal qui devrait sans doute jamais se voir satisfait.
Mais des « solutions » existent. Bien qu’il s’agisse d’un terme un poil exagéré. De plus, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, a assuré la création de 4.400 places d’ici la rentrée. Un bon début, mais qui ne suffit pas encore.
Pourtant, selon plusieurs profs, cette année ne serait pas si différente des autres. Ces derniers ont d’ailleurs donné plusieurs détails pour appuyer leurs propos. Comme le fait, par exemple, que certains attendaient des désistements.
Être accepté en Master reste un défi pour les étudiants
François Germinet, président de la CPU, assure que les étudiants doivent se montrer patients. La raison ? Nous l’avons évoquée un peu plus haut. En effet, des élèves pourraient, au final, lâcher des places dans certains cursus.
De ce fait, de nouvelles places en master se verraient dispos : « Des étudiants classés dans plusieurs masters vont libérer des places. Le jeu des désistements va commencer. Et surtout dans cette deuxième 15ne de juillet. »
De plus, celui qui se trouve à la tête de la CPU défend aussi la réforme de 2016. Celle-ci ayant pour but de faire une sélection des entrées en master à partir de M1. Alors qu’auparavant, cela se faisait qu’entre M1 et M2 :
« Mieux vaut que les étudiants aient une difficulté à entrer en master. Plutôt que d’aller en M1 et ne pas avoir de M2. Nous avons une responsabilité. Celle de ne pas ouvrir des places juste parce que des étudiants voudraient faire ces études. »
Des propos qui tiennent la route, bien sûr, mais qui ne devraient pas rassurer les aspirants au master pour autant. Reste à savoir si la création des places pour certains cursus vont aider la majorité des élèves. Dans le cas contraire, la colère pourrait se voir encore plus forte.
Croisons donc les doigts pour que certains se désistent, tout en se faisant accepter ailleurs, pour que les autres prennent leur place.
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