Campus
Partager sur

Manuel scolaire: des fautes d’orthographe dans un livre de français

Manuel scolaire- des fautes d'orthographe dans un livre de français

Un manuel scolaire a publié un livre de français où le passé simple du troisième groupe est… entièrement faux !

Les fautes d’orthographe sont devenues monnaie courante chez les nouvelles générations. La démocratisation du SMS fait que les plus jeunes maîtrisent de moins en moins la langue française. Alors quand le manuel scolaire se met aussi de la partie, on n’a pas fini de voir Victor Hugo se retourner dans sa tombe. Les élèves de 4ème sont tombés sur une surprise en ouvrant un manuel scolaire de français des éditions Magnard, de la filiale éducation du groupe Albin Michel. A la page qui montre les différentes déclinaisons de la conjugaison du verbe voir, ils ont pu constater de énormes fautes: « je vus tu vus il vut… ».

Des fautes dans le manuel que personne n’explique

Le problème c’est que ce livre est censé être un manuel scolaire de français pour des élèves en apprentissage. C’est même considéré comme celui qui représente le mieux la pédagogie enseignante. L’éditeur, qui est au courant de cette énorme coquille déclare à BFMTV qu’ « un enseignant nous a informés de cette erreur à la rentrée ». Laurence Benichou, directrice des relations scolaires de Magnard, n’arrive cependant pas à expliquer ces fautes énormes et impardonnables pour un manuel scolaire, expliquant qu’« il y a les professeurs qui sont là pour corriger ».

Les fautes à la charge de l’éditeur

Pourtant l’éditeur ne compte pas demander un retour des manuels pour envoyer une correction, expliquant que la maison d’édition ne sait pas où le manuel a été envoyé. Ils attendent même que le stock soit écoulé pour rééditer une nouvelle version. Le syndicat des correcteurs (SDC), explique que c« e livre a tout simplement été mal relu, les éditeurs rognent de plus en plus sur les frais de correction ». Selon BFMTV, le secteur de l’édition scolaire a généré un chiffre d’affaire de plus de 200 millions d’euros en 2014. De son côté le ministère de l’Education nationale explique que les fautes sont la responsabilité de l’éditeur.

Afficher +