Une enquête de Générations Cobayes en partenariat avec Konbini dévoile les véritables aspirations des jeunes générations française avant la présidentielle 2017.
Une étude lancée dès le 1er septembre par Générations Cobayes en partenariat avec Konbini, cherche à connaître les envies et la position des jeunes français dans la société actuelle. Baptisée « Que du bonheur, l’enquête qui te donne la parole », l’étude explique vouloir interroger 100 000 jeunes âgés de 18 à 35 ans durant les deux prochains mois. Centrée autour des thèmes du travail, du pays, de la vie sociale, du bonheur, des loisirs, de la santé, de l’engagement et du cadre de vie, l’enquête a dévoilé ses premiers résultats (environ 4 000 interrogés), offrant ainsi une vision des jeunes générations beaucoup moins pessimiste que l’on aurait pu le croire. En effet, malgré la crise et le contexte sociale compliqué, 90% des personnes ayant répondus à l’enquête ont expliqué qu’elles étaient heureuse. Alors que la vision actuelle de la jeunesse est centrée sur une consommation excessive, une utilisation abusive des nouvelles technologies, des relations sociales limitées… Il s’avère que 86 % des sondés déclarent ne pas avoir besoin des réseaux sociaux pour aller mieux et 82% ne considèrent pas que gagner beaucoup d’argent est la solution au bonheur.
Les jeunes générations privilégient le bonheur psychologique au bonheur matériel
Selon l’analyse de Konbini, les jeunes générations françaises sont avant tout accès sur un épanouissement personnel et favoriserait le bien-être psychologique au travail avant le salaire et la statut dans la société. Ils sont 59% à penser qu’avoir un CDI est primordiale pour débuter dans la vie. Mais ils sont pourtant 89% à préférer faire un métier en accord avec ses propres valeurs personnelles. 73% pensent d’ailleurs que le meilleur moyen d’être heureux est de pratiquer une activité professionnelle durant laquelle ils se rendent utiles aux autres et à la société. Alors que les stéréotype considèrent les jeunes générations comme superficielles et égocentriques, c’est en fait l’opposé qui prime dans l’esprit des 18-35 ans. Si pour le moment, l’enquête n’en est qu’à ses prémices, il faut néanmoins noter que les chiffres semblent catégoriques et qu’ils révèlent un état d’esprit différent de celle renvoyer par les élites de la société envers les jeunes générations.
Les 18-35 ans oubliés des politiques…
Le but de cette enquête de Générations Cobayes en partenariat avec Konbini est d’ailleurs simple, c’est avant tout d’alerter le pouvoir de ses revendications avant la présidentielle de 2017. Le but de ce travail est de fournir aux candidats à l’élection les espoirs des jeunes sur le travail, leur vie sociale et leurs ambitions. Alors que la Primaire les Républicains a presque occultée cette partie dans son programme et que le débat se centre sur la sécurité, les retraites, le chômage… Il est bon de noter que les jeunes générations prennent de plus en plus la parole. Preuve en est avec le début de la mobilisation contre la Loi Travail qui a été opérée par les syndicats étudiants. Malgré tout, la jeunesse reste peu écoutée, ce qui donne d’ailleurs des résultats inquiétant au coeur de l’enquête. En effet, 54 % expliquant ne pas avoir confiance dans l’avenir du pays, et 84 % sont persuadés que le pouvoir démocratique des citoyens français n’est pas réel. Pourtant, les jeunes générations qui regroupent les Français de 18 à 35 ans représentent 18% du corps électoral français.
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