S'ils ne trouvent pas d'emplois neuf mois après avoir été diplômés, les avocats issus de l'université de droit ULaw verront leurs frais de scolarité remboursés.
Les soldes ont commencé outre-manche et les étudiants en auront pour leur argent. L’université de droit britannique ULaw a décidé de lancer une opération « 100% pour vous ». L’établissement privé, qui compte pas moins de neuf centre de formations au Royaume-Uni, promet de rembourser la moitié des frais de scolarités pour les avocats encore au chômage neuf mois après l’obtention de leur diplôme. S’ils souhaitent poursuivre leurs études en formation postmaster, Ulaw leur promet également un rabais de 50% sur les frais de scolarités. Ainsi, le cursus ne leur coûtera plus que 7 600 livres environ 9 100 euros, au lieu des 15 200 livres initiaux, soit 18 205 euros.
L’université s’engage pour les étudiants
« Les étudiants sont au cœur de tout ce que nous faisons », explique Dr Stelios Platis , chef de la direction et la gestion du directeur de ULaw. Il souhaite ainsi assurer le succès à long terme de l’université ainsi que de ses diplômés. Ulaw est l’un des plus puissants établissements privés de droit britannique. L’université collabore notamment avec 90 des 100 plus grands cabinet d’avocats britanniques. « Nous sommes la première université à offrir le remboursement d’une partie des frais de scolarité si nos diplômés ne trouvent pas d’emploi, et nous nous engageons de manière encore plus significative en leur garantissant une réduction du prix des formations postmaster » a précisé Dr Stelios Platis. Mais cette décision n’est pas indépendante du calendrier politique britannique, bien au contraire.
Le Brexit, mauvais pour le secteur juridique
Et pour cause, le secteur juridique est l’un de ceux des plus menacé par la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union Européenne. Une période difficile est donc attendu sur le marché de l’emploi des diplômés, selon le quotidien britannique The independant, qui a relayé l’opération. Cette annonce de ULaw est intervenue seulement une semaine après que de nombreuses grandes entreprises britanniques aient annoncé leur intention de réduire considérablement le nombre d’embauche si le Royaume-Uni décidait bel et bien de quitter l’Union Européenne.
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