Dès la mi-mars, les règles du jeu vont changer. Ainsi, des étudiants vont être formés pour faire passer des tests contre la Covid-19 en école.
D’ici mi-mars, l’État prévoit pas moins de 300 000 tests salivaires. Des tests à l’échelle nationale, effectués un peu partout dans les écoles. Pour aider à cela, la France veut débaucher et former des étudiants à la tâche de ces tests contre la Covid-19. Comment cela va donc se passer ? MCE TV vous dit tout de A à Z.
Les choses bougent concernant la Covid-19. Cette fois-ci, la France veut impliquer ses étudiants dans la mise en place des tests salivaires bientôt déployés partout dans l’Hexagone.
Qu’à cela ne tienne, ces derniers auront droit à une formation en masse. Une mesure qui devrait tout d’abord concerner les jeunes en études médico-sociales en somme.
« Nous allons recruter 1700 médiateurs », a dit Jean-Michel Blanquer à ce sujet. Des médiateurs issus de formations en médecine, pharmacie et autres bien entendu.
Bien sûr, il y aura compensation. Ces jeunes en études, formés aux tests de salive, auront droit à un salaire. Salaire dispensé par l’État, et déployés d’ici peu, en somme.
Les tests contre la Covid-19 se dérouleront donc « entre maintenant et la fin du mois de juin », a dit le ministre de l’Éducation nationale. Reste à voir comment cela se goupillera vraiment dans les faits.
Les étudiants payés pour faire passer des tests anti-Covid-19 en écoles
C’est annoncé ! Face à la Covid-19, tous les moyens sont bons pour endiguer la pandémie. Les tests se révèlent donc un atout de taille dans cette lutte.
C’est donc pour cette raison que l’État choisit de demander aux étudiants de donner de leur temps pour les passer. Ce, en échange d’un petit revenu, bien sûr.
Outre ces derniers, il y aura bien sûr du personnel de santé. Cela étant, ce ne sont pas n’importe quels étudiants qui pourront faire ces tests, a contrario de ce que l’on pourrait penser.
En priorité, les étudiants issus de filières médico-sociales. C’est-à-dire, médecine, pharmacie, aide-soignants, etc.
De son côté, le syndicat majoritaire des infirmières rappelle que les plus de 7000 infirmières scolaires affectées sur 62 000 sites doivent mettre les bouchées doubles.
Il faut dire que les infirmières scolaires peinent déjà à remplir l’ensemble de leurs tâches. C’est donc pour cela que la France a choisi de mobiliser ses étudiants.
« C’est un travail d’équipe », tient à dire Jean-Michel Blanquer à ce sujet, au micro de France Inter. Ceux-ci peuvent donc compter sur les 1700 médiateurs qui aideront à ces tests.
Des emplois payés, « entre maintenant et la fin de juin », recrutés dès à présent pour se former à cette tâche qui n’est pas une mince affaire en soi.
Outre les étudiants et autres acteurs de la santé, des profils différents pourraient se faire recruter, comme l’a annoncé Jean-Michel Blanquer.
Ces derniers ne seront toutefois pas affectés directement sur des tâches liés à la santé. Un moyen d’amener un support dans la mise en place des tests contre la Covid-19.